Un drame aux lourdes conséquences
Un important pont ferroviaire s’est effondré dans la région de Kursk, à l’ouest de la Russie, dans la nuit du 13 au 14 juin 2025. L’accident a provoqué la chute de plusieurs wagons-citernes transportant des produits chimiques, entraînant une pollution majeure de la rivière Seim et la coupure du trafic ferroviaire entre Moscou et la frontière ukrainienne.
Soupçons de sabotage
Les autorités russes ont rapidement évoqué la piste terroriste. Selon le FSB, des explosifs auraient été placés sur les piliers du pont.
Le président Poutine a ordonné l’ouverture d’une enquête fédérale et promis de « traquer les responsables » de cet acte qu’il qualifie d’« attaque contre la nation ».
Conséquences économiques et environnementales
L’effondrement du pont paralyse une voie stratégique pour le transport de marchandises et de troupes vers l’ouest.
Les équipes de secours s’efforcent de contenir la pollution, mais des milliers de riverains ont dû être évacués.
Réactions internationales
L’Ukraine a nié toute implication, mais la tension reste vive entre Moscou et Kiev. L’Union européenne appelle à la retenue et à une enquête indépendante.
Analyse et perspectives
L’incident de Kursk illustre la vulnérabilité des infrastructures russes et la montée des actes de sabotage dans le contexte du conflit avec l’Ukraine.
La sécurité des transports et la protection des populations deviennent des enjeux majeurs pour le Kremlin.
