Introduction
La visite d’Emmanuel Macron en Algérie, prévue en juin 2025, s’annonce comme un exercice d’équilibriste. Entre contrats gaziers et non-dits sur la colonisation, cet article décrypte les enjeux d’une relation bilatérale toujours aussi ambivalente.
Contexte : Un passé qui ne passe pas
H2 : Le poids de l’histoire dans les négociations
La reconnaissance des crimes coloniaux (massacres de Sétif en 1945, essais nucléaires au Sahara) reste le point de crispation. Paris refuse toute « repentance », tandis qu’Alger exige des réparations symboliques et financières13.
Enjeux économiques : Le gaz comme levier
H2 : Les contrats énergétiques en balance
- Approvisionnement européen : L’Algérie fournit 8 % du gaz de l’UE, un chiffre appelé à croître avec la guerre en Ukraine.
- Contreparties exigées : Investissements français dans les énergies renouvelables et transfert de technologies.
H3 : Diversification des partenariats
Alger négocie simultanément avec la Chine (projets d’infrastructures) et la Russie (coopération militaire), limitant le monopole français56.
Sécurité régionale : Alliés malgré eux ?
H2 : La lutte antiterroriste au Sahel
Malgré le retrait français du Mali, Alger et Paris coordonnent leurs renseignements contre les groupes jihadistes. Une coopération pragmatique, mais fragilisée par les rivalités avec la Russie46.
Perspectives
H2 : Scénarios pour une relation durable
- Statu quo : Maintien des collaborations sectorielles sans avancée mémorielle.
- Rupture symbolique : Gel des échanges culturels en cas de tensions politiques.