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Crise persistante entre l’Égypte et l’Éthiopie sur le barrage de la Renaissance – état des négociations

par Africanova
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Introduction

La crise autour du Grand Barrage de la Renaissance (GERD) continue de peser sur les relations entre Le  Caire et Addis-Abeba. Malgré une série de pourparlers organisés ces derniers mois sous l’égide de l’Union africaine, les divergences profondes persistent quant au rythme de remplissage du réservoir et à la gestion partagée de l’eau du Nil Bleu. Ces tensions, réactivées le 14 août par de nouvelles déclarations fermes des deux côtés, inquiètent autant les pays riverains que la communauté internationale.

Les enjeux du barrage

Situé en Éthiopie sur le Nil Bleu, le GERD est le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique. Pour Addis-Abeba, il s’agit d’un projet de souveraineté nationale visant à produire une électricité bon marché et à alimenter la croissance économique. Pour l’Égypte, dont l’agriculture et l’eau potable dépendent à 97 % du Nil, le barrage menace la sécurité hydrique si son remplissage est trop rapide.

Négociations sous tension

Les discussions ont permis d’esquisser certains points d’accord technique, mais la question du calendrier de remplissage et des mécanismes d’arbitrage en cas de sécheresse demeure le principal blocage. L’Union africaine pousse pour un accord juridiquement contraignant, une position soutenue par plusieurs partenaires internationaux, dont l’Union européenne et les États-Unis.

Pressions régionales et internationales

Le Soudan, voisin des deux pays, se trouve en position délicate : il espère bénéficier de l’électricité produite par le barrage mais craint des impacts sur ses propres systèmes hydrauliques. La Banque africaine de développement et la Ligue arabe se sont récemment proposées comme médiateurs additionnels, signe que la patience s’épuise face à l’impasse.

Conséquences possibles

Un échec des négociations pourrait alimenter les tensions régionales déjà exacerbées par d’autres crises, et ouvrir la voie à des mesures unilatérales ou des incidents frontaliers. Les analystes appellent à redoubler d’efforts diplomatiques, estimant qu’un compromis est encore possible si toutes les parties acceptent des garanties mutuelles.

Conclusion

Le GERD est à la fois un symbole de développement et un test pour la diplomatie africaine. Sa gestion déterminera non seulement les relations entre l’Égypte et l’Éthiopie, mais aussi la capacité du continent à résoudre ses différends hydriques sans glisser vers le conflit.

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