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Crash d’avion à Dhaka, des témoins racontent l’horreur

par Africanova
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Le 21 juillet 2025, la capitale du Bangladesh, Dhaka, a été le théâtre d’un drame aérien de grande ampleur : un avion commercial de la compagnie nationale s’est écrasé en plein centre urbain, près de la prestigieuse université de Dhaka. Si les accidents d’aviation marquent régulièrement l’actualité de la région, celui-ci, d’une violence rare, a provoqué un choc profond — tant par le bilan humain que par ses conséquences sur la sécurité aérienne, la prise en charge des victimes et la politique locale.

Un crash soudain au cœur d’une journée ordinaire

Selon les autorités, le vol BG276, de retour de Chittagong, avait décollé sous une météo capricieuse. Après plusieurs minutes de turbulences sévères, l’appareil a perdu le contact avec la tour de contrôle. Des témoins au sol — principalement des professeurs et des étudiants — décrivent une séquence apocalyptique : “J’ai vu l’avion perdre de l’altitude, faire un bruit assourdissant, puis exploser à l’impact, juste derrière les bâtiments de la faculté de sciences.” Plusieurs résidences universitaires ont été touchées, heureusement désertées à ce moment-là en raison des vacances d’été.

Les secours, mobilisés en nombre, ont mis plus de deux heures à dégager les premiers survivants. Le bilan provisoire fait état de 47 morts (dont la majorité des passagers) et plus de 70 blessés, certains grièvement brûlés. La solidarité nationale s’est immédiatement organisée, de nombreux habitants rejoignant les pompiers, médecins et membres de la Croix-Rouge pour évacuer les blessés et prodiguer les premiers soins.

Une enquête complexe, un ciel déjà sous tension

Si les circonstances restent à préciser, les premières indications révèlent des défaillances multiples. L’aéroport de Dhaka souffre d’une saturation chronique, aggravée par un équipement vétuste et des formations de pilotes jugées parfois insuffisantes. Les syndicats du secteur aérien dénoncent régulièrement l’état critique des infrastructures, la vétusté des appareils et la précarité du personnel.

L’organisme d’enquête bengali, appuyé par des experts internationaux venus d’Europe et de Singapour, évoque d’ores et déjà une possible combinaison de facteurs : erreur humaine, maintenance lacunaire, conditions météorologiques extrêmes, voire fragilité de la chaîne logistique technique exposée aux dérèglements climatiques. La polémique enfle : “Chaque année, nous alertons sur l’insécurité aérienne. Devra-t-on attendre d’autres tragédies ?” accuse une association de familles de victimes.

L’impact psychologique sur la jeunesse urbaine et le secteur éducatif

Au-delà du drame humain, la coïncidence de l’accident avec la vie universitaire concentre la douleur nationale sur un symbole. Plusieurs étudiants et professeurs, survivants ou témoins, s’expriment par vidéo ou tribune. “J’ai cru vivre la fin du monde”, confie un enseignant, encore sous le choc. Des cellules psychologiques ont été déployées, tandis que de nombreux parents s’inquiètent de la santé mentale des survivants, confrontés à un traumatisme violent au coeur même de leur espace d’étude.

Certains réclament la mise en place d’un fonds d’indemnisation spécifique pour la communauté universitaire et un appui renforcé au secteur éducatif local, déjà fragilisé par la pauvreté et la surcharge démographique de Dhaka.

Les réformes attendues : un impératif national

Ce drame pourrait bien devenir un catalyseur pour accélérer les réformes du secteur aérien, réclamées de longue date. Les syndicats exigent l’acquisition de nouveaux appareils, la modernisation des tours de contrôle, et surtout, une meilleure formation des pilotes et du personnel de maintenance, sur fonds publics comme privés. L’État, face à l’émotion internationale et à la pression des familles, promet des annonces rapides.

Les familles des victimes, quant à elles, réclament la justice : “Nous ne voulons pas seulement des mots, mais une garantie que de telles tragédies ne se reproduiront jamais, pour personne.”

Un drame révélateur des vulnérabilités asiatiques

Au-delà du Bangladesh, cet accident ‒ survenu dans une Asie du Sud à la croissance fébrile ‒ rappelle les défis énormes de sécurité et de modernisation qui attendent les infrastructures du continent. Beaucoup de pays confrontés à l’explosion du trafic aérien et à la pression d’urbanisation rapide doivent accélérer la mutation vers un transport sûr, fiable et inclusif.

Alors que le deuil national se poursuit, la priorité est aujourd’hui d’accompagner les rescapés et d’apprendre de cette tragédie pour construire un avenir aérien plus sûr.

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