Introduction
La désignation de Tidjane Thiam comme candidat du PDCI-RDA à la présidentielle d’octobre 2025 marque un tournant majeur dans la vie politique ivoirienne. Ancien banquier international et figure respectée de la diaspora, Thiam incarne le renouveau d’un parti historique en quête de reconquête du pouvoir. Ce choix intervient dans un contexte de recomposition politique, de tensions persistantes et d’attentes fortes en matière de gouvernance et de stabilité.
I. Un retour attendu sur la scène politique nationale
Tidjane Thiam, ancien directeur général de Credit Suisse et d’AXA, jouit d’une réputation internationale qui contraste avec le profil traditionnel des leaders politiques ivoiriens. Son retour au pays, après des années passées à l’étranger, est perçu par ses partisans comme une chance de modernisation et de réconciliation nationale. Le PDCI-RDA, affaibli par les divisions internes et la perte du pouvoir depuis 1999, espère ainsi retrouver sa place centrale dans le jeu politique.
II. Les enjeux d’une candidature
La candidature de Thiam s’inscrit dans un contexte de forte polarisation politique. Le parti au pouvoir, le RHDP, entend conserver le leadership, tandis que l’opposition cherche à s’unir autour d’une figure crédible. Thiam devra convaincre au-delà du cercle traditionnel du PDCI, en rassemblant les jeunes, les femmes et les régions longtemps marginalisées. Sa capacité à incarner une alternative crédible au pouvoir en place sera déterminante.
III. Défis et perspectives pour la Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire reste marquée par les séquelles des crises passées : défiance envers les institutions, tensions intercommunautaires, attentes sociales fortes. La présidentielle d’octobre sera un test pour la maturité démocratique du pays. Le rôle de la société civile, la transparence du processus électoral et l’acceptation des résultats seront scrutés par la communauté internationale.
Conclusion
La désignation de Tidjane Thiam comme candidat du PDCI-RDA ouvre une nouvelle page de l’histoire politique ivoirienne. Entre espoirs de renouveau et défis de la réconciliation, l’élection présidentielle d’octobre sera déterminante pour l’avenir du pays et la stabilité de la sous-région.