Chapô
À un mois de l’élection présidentielle ivoirienne, la compétition s’annonce intense entre le président sortant Alassane Ouattara, candidat favori, et ses quatre opposants validés. Cette campagne électorale est marquée par des exclusions controversées et une atmosphère politique tendue, posant un défi majeur à la démocratie ivoirienne.
Introduction
Le Conseil constitutionnel ivoirien a validé récemment une liste définitive de cinq candidats pour la présidentielle prévue le 25 octobre 2025. Aux côtés de l’ancien président émerge, dans cette course, une opposition fragmentée. La campagne se déroule dans un climat électoral fortement disputé, notamment en raison du rejet de figures politiques influentes qui continuent de mobiliser.
La dynamique électorale
La dissymétrie entre un président omniprésent et ses opposants crée une atmosphère conflictuelle. Alassane Ouattara, fort de plusieurs mandats et du soutien de parties influentes du pays, demeure le favori incontesté. Cependant, la présence d’anciennes figures politiques, notamment Simone Éhivet Gbagbo, ajoute une dimension symbolique importante à cette campagne.
L’opposition se débat entre unité et rivalités, certains dénoncent un système biaisé avec des exclusions jugées arbitraires, tandis que d’autres tentent de rassembler leurs forces dans une coalition fragile.
Enjeux démocratiques
Le scrutin est perçu par beaucoup comme un test crucial de la maturité politique ivoirienne. L’équilibre entre reconnaissance des institutions et liberté politique est fragile, tandis que la société civile réclame une transparence renforcée et un cadre électoral impartial.
Perspectives socio-économiques
La présidentielle est aussi un moment clef pour aborder les défis du pays : croissance économique, lutte contre la pauvreté, création d’emplois et réconciliation nationale. La capacité des candidats à parler de ces enjeux, au-delà des tensions politiques, influencera fortement l’électorat.
Témoignages et réactions
Des observateurs, politiques et citoyens, expriment à la fois inquiétude et espoir. Un militant pro-démocratie déclare : « C’est une élection historique qui doit ouvrir la voie à une véritable alternance, sinon le pays risque de s’enfoncer dans l’instabilité. »
Conclusion
À quelques semaines du scrutin, la Côte d’Ivoire fait face à un défi démocratique majeur. Le futur politique du pays repose sur l’équité du processus électoral et la mobilisation d’une opposition crédible.
