La candidature de Simone Ehivet, ancienne première dame de Côte d’Ivoire, marque un tournant dans la campagne présidentielle ivoirienne prévue pour novembre 2025. Cette annonce apporte un nouveau souffle à un examen déjà marqué par une forte polarisation politique et par des enjeux majeurs de réconciliation nationale et de relance économique. À travers sa candidature, Simone Ehivet entend proposer un projet politique inclusif, résolument tourné vers la justice sociale et la pacification du pays.
Une figure politique aux multiples facettes
Simone Ehivet, épouse de l’ancien président Henri Konan Bédié, est une personnalité politique bien connue. Son engagement dans la vie publique s’est toujours mêlé à une forte implication dans des causes sociales, notamment celles des droits des femmes et de la jeunesse. Son entrée officielle dans la course présidentielle lui confère un statut particulier, celui d’un candidat capable de rassembler, tant par son expérience que par son image.
Son parcours politique, notamment au sein du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), lui a permis de développer une légitimité qui dépasse le cercle des proches du pouvoir.
Le contexte électoral
La Côte d’Ivoire se trouve à un carrefour délicat : après des années de crises politiques et de tensions ethniques, le pays aspire à une transition pacifique et à la consolidation de la démocratie. La compétition présidentielle s’annonce intense entre plusieurs candidats, dont certains jouissent d’un fort ancrage régional ou communautaire.
La candidature d’Ehivet est perçue comme une opportunité d’offrir aux électeurs un projet politique axé sur le dialogue, la transparence et la lutte contre la corruption. Sa campagne met également en avant la nécessité de renforcer les institutions et de promouvoir un développement économique durable.
Les principaux axes de son projet
Le programme présenté par Simone Ehivet repose sur plusieurs piliers : la promotion de la paix sociale, la réforme profonde des secteurs clés comme l’éducation, la santé et l’agriculture, ainsi que la lutte contre les inégalités économiques. Elle entend bâtir une société ivoirienne plus juste et plus solidaire, en favorisant l’intégration des jeunes et des femmes aux responsabilités politiques et économiques.
Cette orientation ambitionne de répondre aux aspirations d’une jeunesse ivoirienne nombreuse et souvent désabusée par les promesses non tenues.
Les défis à relever
Malgré un fort potentiel, Simone Ehivet doit faire face à de nombreux obstacles : un système électoral signale parfois son manque de transparence, une opposition fragmentée et des relations parfois tendues avec certains groupes de la société civile. Sa capacité à fédérer autour d’elle une majorité suffisante sera cruciale pour espérer bouleverser l’ordre établi.
Elle devra également se confronter à la gestion des crises sécuritaires dans certaines zones du pays, enjeu crucial de la prochaine mandature.
Prospective politique ivoirienne
La candidature d’Ehivet ajoute une dimension nouvelle à la campagne présidentielle, renforçant l’importance du pluralisme et de la représentativité dans la démocratie ivoirienne. Le examen à venir sera ainsi un baromètre déterminant pour mesurer les progrès réalisés en matière de paix, de gouvernance et d’inclusion.
Son succès ou son échec pourrait influencer durablement le cheminement politique de la Côte d’Ivoire.