La Côte d’Ivoire se retrouve paralysée ce 2 octobre 2025 suite à une grève surprise des chauffeurs de taxis et bus dans les grandes agglomérations, principalement Abidjan. Cette mobilisation sociale éclaire une crise larvée dans le secteur des transports urbains, avec des revendications portant sur la hausse des prix du carburant, l’amélioration des conditions de travail et la contestation de nouvelles réglementations.
Origine et étendue du mouvement social
Le mouvement, organisé en réaction à l’augmentation récente du prix du litre d’essence et à la dégradation des infrastructures routières, a pris la plupart des autorités et des usagers au dépourvu.
Les principaux axes urbains sont bloqués, entraînant des embouteillages records, des retards dans les services publics et privés, et une perturbation massive de la vie économique de la capitale économique ivoirienne.
Revendications des grévistes
Les chauffeurs demandent une baisse immédiate des prix du carburant, des aides financières temporaires, une meilleure sécurité dans les zones à risque, ainsi qu’un dialogue avec les autorités pour revoir les normes imposées sur le secteur.
Ils dénoncent également l’absence de mesures sociales en leur faveur, alors que le coût de la vie augmente et que leur pouvoir d’achat diminue.
Réactions gouvernementales
Le gouvernement ivoirien a exprimé sa volonté d’ouvrir les discussions, tout en rappelant la nécessité de maintenir la circulation et de préserver l’intérêt général.
Des représentants ont été dépêchés pour un dialogue urgent, tandis que des mesures d’urgence pour l’approvisionnement en carburant sont annoncées.
Impacts économiques et sociaux
La paralysie des transports urbains affecte la productivité, les commerces et les services essentiels, avec un risque d’impact prolongé si les négociations tardent.
Les usagers, contraintes d’utiliser des alternatives onéreuses, subissent une dégradation de leurs conditions de déplacement.
Perspectives et enjeux
La gestion de cette crise sera un test important pour le gouvernement, qui doit concilier écoute sociale et maintien de l’ordre.
Des réformes sectorielles sont attendues pour moderniser le transport urbain, améliorer la sécurité et garantir la stabilité des travailleurs.
Conclusion
La grève surprise dans les transports urbains d’Abidjan met en lumière les fragilités d’un secteur vital pour le pays, et les attentes fortes des populations et des travailleurs.
Africanova suivra cette crise en temps, apportant un éclairage sur les solutions réelles envisagées pour une sortie de crise équilibrée et durable.