Le développement fulgurant de la Chine dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) en 2025 confirme sa position de leader mondial, tout en renforçant son influence stratégique en Afrique. Cette dynamique technologique s’accompagne d’une multiplication des partenariats, investissements et transferts de savoir-faire sur le continent.
La Chine a investi massivement dans la recherche et développement en IA, couvrant des secteurs essentiels comme la reconnaissance faciale, le traitement automatisé des données, la robotique et les systèmes intelligents de gestion urbaine. Ces avancées se traduisent par la concrétisation d’infrastructures innovantes et de projets pilotes intégrant l’IA dans la santé, l’agriculture, la sécurité publique et les transports.
En Afrique, Pékin a établi plusieurs centres d’excellence et laboratoires conjoints dédiés à l’IA, favorisant le transfert des technologies et la formation des experts locaux. Ces initiatives s’inscrivent pleinement dans la stratégie globale de la Chine, qui voit dans le continent un terrain d’expérimentation et une source croissante de partenariats commerciaux.
La coopération sino-africaine en IA offre des opportunités majeures pour le développement économique et la modernisation des services publics, contribuant à réduire la fracture numérique et à booster l’innovation locale. Néanmoins, cette influence soulève aussi des questions importantes liées à la souveraineté technologique, à la protection des données et aux droits fondamentaux.
La dépendance croissante à l’égard des solutions chinoises est un sujet de débat au sein des pays africains, qui cherchent à équilibrer leurs relations tout en développant leurs propres capacités nationales. La mise en place de cadres réglementaires adaptés et la promotion de la recherche locale sont des défis cruciaux.
Sur le plan géopolitique, la montée en puissance de la Chine en IA s’inscrit dans une rivalité affichée avec les États-Unis et l’Europe, renforçant l’importance stratégique de l’Afrique dans cette compétition mondiale pour les technologies du futur.
Des experts africains appellent à une gestion proactive de ces partenariats pour maximiser les bénéfices tout en limitant les risques, notamment par des coopérations sud-sud, le soutien à la formation et à l’innovation locale.
En conclusion, la Chine, à travers son leadership en intelligence artificielle, redessine les contours technologiques et géopolitiques en Afrique, imposant au continent un choix stratégique entre opportunités technologiques et souveraineté indépendante.