L’archipel du Cap-Vert, et plus particulièrement l’île de São Vicente, a subi une série d’inondations d’une intensité exceptionnelle au cours des 24 dernières heures, provoquant destructions massives, évacuations forcées et un bilan humain préoccupant.
Un phénomène météorologique extrême
En seulement cinq heures, les précipitations ont atteint près du double de la moyenne annuelle, provoquant des crues soudaines et des coulées de boue. Les autorités locales ont décrété l’état d’urgence et organisé des évacuations dans les zones les plus touchées.
Bilan humain et matériel
Une dizaine de morts ont été confirmés, tandis que des dizaines de blessés sont soignés dans les établissements hospitaliers de l’île. Plusieurs quartiers de Mindelo, la principale ville, ont été submergés, avec des centaines de bâtiments endommagés ou détruits.
Les réseaux routiers et électriques ont également été gravement affectés, perturbant la vie quotidienne et les approvisionnements.

Réactions et mesures d’urgence
Le gouvernement cap-verdien a mobilisé toutes ses ressources pour assister les populations, avec une coordination renforcée des secours. L’assistance internationale est sollicitée.
Des appels à la solidarité mondiale ont été lancés, mettant en lumière la fragilité croissante des petits États insulaires face aux risques climatiques.
Enjeux environnementaux et adaptation
L’épisode dramatique souligne la nécessité pour les archipels et états insulaires de renforcer leurs stratégies d’adaptation, face à une hausse attendue des phénomènes extrêmes liée au changement climatique.
Investissements dans les infrastructures résilientes, systèmes d’alerte précoce et gestion rationnelle des ressources naturelles sont au cœur des priorités.