Le Cap-Vert a officiellement lancé début septembre 2025 une campagne présidentielle remarquablement centrée sur l’ambition « zéro plastique ». Cette initiative, portée par le président José Maria Neves, vise à faire du pays un modèle régional en matière de lutte contre la pollution plastique, grâce à une politique intégrée de réduction, de recyclage et de sensibilisation citoyenne. Ce lancement s’inscrit dans un contexte mondial où la problématique des déchets plastiques est devenue un enjeu environnemental majeur, menaçant les habitats naturels, la biodiversité marine et la santé humaine.
La campagne met l’accent sur une série de mesures concrètes telles que l’interdiction progressive des plastiques à usage unique, le développement de filières locales spécialisées dans le recyclage et la valorisation des déchets plastiques, ainsi que des programmes éducatifs dans les écoles et les communautés. Par ailleurs, des partenariats ont été noués avec des organisations internationales pour bénéficier de l’expertise technique et des financements nécessaires à cette transformation écologique.

Dans un pays insulaire confronté aux effets du changement climatique, notamment la dégradation des côtes et la montée du niveau de la mer, la préservation de l’environnement est un enjeu vital pour les futures générations. Le président Neves a souligné que le « zéro plastique » était non seulement une mesure écologique, mais aussi un moteur de développement économique durable, en créant de nouveaux emplois dans l’économie verte et en renforçant l’attractivité touristique.
Les premiers résultats de cette politique ambitieuse sont attendus d’ici trois à cinq ans, avec un objectif affiché de réduction de 70% des déchets plastiques dans la nature d’ici 2030. Le gouvernement a également annoncé la mise en place d’un observatoire national pour suivre la mise en œuvre des mesures et assurer une communication transparente envers la population.
Cette campagne s’inscrit dans une stratégie plus large de transition écologique qui touche également les secteurs de l’énergie, de l’eau et de l’agriculture au Cap-Vert. Elle répond aussi aux engagements pris par le pays dans le cadre des Accords de Paris et des Objectifs de développement durable (ODD).