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Cameroun : L’opposition veut tourner la page Biya

par Africanova
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Au Cameroun, l’opposition se mobilise pour préparer l’après-Biya, alors que le président, au pouvoir depuis plus de 40 ans, fait face à une contestation croissante. Entre appels à l’unité, stratégies électorales et pressions internationales, le pays s’interroge sur les conditions d’une transition pacifique et démocratique.

Un régime à bout de souffle ?

Paul Biya, 92 ans, incarne la longévité politique en Afrique. Mais son régime est aujourd’hui fragilisé par la crise anglophone, la montée de l’insécurité, la stagnation économique et la lassitude d’une partie de la population. Les mouvements citoyens, les partis d’opposition et la diaspora multiplient les initiatives pour réclamer une alternance.

Les figures majeures de l’opposition, comme Maurice Kamto (MRC), Cabral Libii (PCRN) ou Edith Kah Walla (CPP), appellent à l’unité et à la préparation d’un projet commun. La société civile joue un rôle moteur, organisant des forums de dialogue et des campagnes de sensibilisation sur l’importance d’une transition apaisée.

Les défis de la transition

L’unité de l’opposition reste fragile, minée par les rivalités et les divergences stratégiques. Le régime en place, accusé de réprimer toute contestation, contrôle étroitement les institutions et les médias. Les élections à venir seront un test crucial pour la crédibilité du processus démocratique.

La communauté internationale, notamment l’Union africaine et l’Union européenne, suit de près l’évolution de la situation, appelant au respect des droits humains et à l’ouverture du dialogue. La pression extérieure pourrait jouer un rôle déterminant dans la réussite de la transition.

Vers une alternance crédible ?

Pour tourner la page Biya, l’opposition camerounaise doit convaincre l’opinion et rassurer les partenaires internationaux. Cela passe par la construction d’une offre politique claire, la mobilisation des jeunes et des femmes, et la garantie d’un processus électoral transparent.

La société camerounaise, marquée par la diversité ethnique et linguistique, aspire à une nouvelle ère de justice, de développement et de stabilité. La réussite de la transition dépendra de la capacité à surmonter les divisions et à bâtir un consensus national.

Conclusion ouverte

Le Cameroun se trouve à un carrefour historique. L’après-Biya sera-t-il synonyme de renouveau démocratique ou de nouvelles tensions ? L’avenir du pays dépendra de la maturité de son opposition, de la vigilance de la société civile et de l’engagement de la communauté internationale.

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