Une politique migratoire de plus en plus dure
Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en 2025, les arrestations d’immigrés sans casier judiciaire ont explosé aux États-Unis. Selon le dernier rapport de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement), plus de 120 000 personnes en situation irrégulière ont été interpellées depuis janvier, dont 60 % n’avaient commis aucun crime autre que leur présence illégale sur le territoire.
ONG et société civile en alerte
Les ONG de défense des droits des migrants, comme l’ACLU et United We Dream, dénoncent une politique « brutale et inhumaine ».
« Des familles sont séparées, des enfants placés en centres de rétention, des travailleurs expulsés sans préavis. C’est une chasse à l’homme qui ne dit pas son nom », déplore Maria Hernandez, militante à Los Angeles.
Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs grandes villes, réclamant un moratoire sur les expulsions et une réforme en profondeur du système migratoire.
Un débat politique explosif
La question migratoire divise le pays. Les partisans de Trump saluent une politique « de fermeté » face à ce qu’ils considèrent comme une « crise à la frontière ». Les démocrates et une partie de la société civile dénoncent une « stigmatisation des étrangers » et un « retour à la politique de la peur ».

Au Congrès, les débats sur la régularisation des « Dreamers » (jeunes arrivés enfants aux États-Unis) sont au point mort, tandis que les gouverneurs de plusieurs États progressistes annoncent des mesures de protection des migrants.
Conséquences humaines et économiques
Les arrestations massives ont des conséquences dramatiques pour des milliers de familles. Des enfants se retrouvent sans parents, des entreprises perdent des employés essentiels, et des communautés entières vivent dans la peur.
Les économistes alertent sur l’impact négatif de ces expulsions sur des secteurs clés comme l’agriculture, la construction et la restauration.
Analyse et perspectives
La politique migratoire américaine est à un tournant. Si la tendance se poursuit, les tensions sociales et politiques pourraient s’aggraver, avec un risque de crise humanitaire.
Les ONG appellent à une mobilisation nationale pour défendre les droits des migrants et exiger une réforme juste et humaine.