Angola – Luanda signe un accord gazier historique avec TotalEnergies

Un tournant stratégique pour l’économie angolaise

Le 6 juin 2025, le gouvernement angolais et le géant français TotalEnergies ont signé à Luanda un accord gazier historique, ouvrant la voie à l’exploitation conjointe de nouveaux gisements offshore dans le bassin du Kwanza. Cet accord, d’une valeur estimée à plus de 8 milliards de dollars, marque une étape clé dans la diversification énergétique de l’Angola, longtemps dépendante du pétrole brut, et dans la stratégie africaine du groupe TotalEnergies.

L’Angola, un géant pétrolier en quête de diversification

Deuxième producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne après le Nigeria, l’Angola a bâti sa croissance sur l’or noir. Mais la volatilité des prix du brut, la baisse des réserves et la pression internationale pour la transition énergétique poussent le pays à miser désormais sur le gaz naturel, ressource abondante mais encore sous-exploitée.

Le bassin du Kwanza, au large de Luanda, recèle d’importantes réserves de gaz, estimées à plus de 400 milliards de mètres cubes. L’accord signé avec TotalEnergies prévoit l’exploration, le développement et l’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), destiné au marché régional et international.

Un partenariat gagnant-gagnant pour l’Angola et TotalEnergies

Le projet prévoit la construction de nouvelles plateformes offshore, d’un terminal de liquéfaction à Soyo et d’un gazoduc reliant les principaux sites de production. TotalEnergies, déjà très implanté en Angola, apporte son expertise technologique, son réseau commercial et son engagement en faveur de la réduction des émissions de CO2.

Pour l’Angola, l’accord garantit des recettes fiscales importantes, la création de milliers d’emplois directs et indirects, et le transfert de compétences vers les ingénieurs et techniciens locaux. Le gouvernement angolais a insisté sur la nécessité d’un contenu local fort et d’une participation accrue des entreprises nationales.

Un levier pour la transition énergétique et la croissance verte

Le gaz naturel est présenté comme une énergie de transition, moins polluante que le pétrole ou le charbon. L’Angola entend ainsi réduire son empreinte carbone, respecter ses engagements dans le cadre de l’Accord de Paris et préparer l’après-pétrole. Le projet prévoit aussi le développement de projets annexes : production d’hydrogène vert, électrification rurale, valorisation du gaz pour l’industrie et l’agriculture.

TotalEnergies, de son côté, renforce sa position en Afrique, où la demande en énergie est en forte croissance. Le groupe mise sur le gaz pour accompagner la montée en puissance des énergies renouvelables et répondre aux besoins des marchés asiatiques et européens.

Défis et enjeux pour l’Angola

Malgré les perspectives prometteuses, plusieurs défis restent à relever :

  • Stabilité politique et gouvernance : Assurer la transparence des contrats, lutter contre la corruption et garantir une redistribution équitable des revenus.
  • Protection de l’environnement : Minimiser les risques de pollution, protéger la biodiversité marine et respecter les normes internationales.
  • Formation et emploi : Investir dans l’éducation, la formation professionnelle et l’inclusion des jeunes et des femmes dans la filière gazière.

Le gouvernement angolais a annoncé la création d’un fonds souverain alimenté par les recettes du gaz, destiné à financer les infrastructures, la santé et l’éducation.

Un impact régional et international

L’accord Angola-TotalEnergies est suivi de près par les autres pays d’Afrique australe (Namibie, Mozambique, Afrique du Sud), qui voient dans le gaz une opportunité de développement et d’intégration régionale. L’Union africaine encourage la coopération énergétique et la création d’un marché africain du gaz.

À l’international, le projet est perçu comme une alternative aux approvisionnements russes et moyen-orientaux, dans un contexte de tensions géopolitiques et de transition énergétique mondiale.

Conclusion : L’Angola, nouveau pôle gazier africain

L’accord signé entre Luanda et TotalEnergies ouvre une nouvelle ère pour l’économie angolaise et pour l’industrie énergétique africaine. Il symbolise la capacité de l’Afrique à valoriser ses ressources, à attirer des investissements majeurs et à s’inscrire dans la transition énergétique mondiale.

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