Un scandale judiciaire secoue l’Afrique du Sud
L’Afrique du Sud fait face à une crise politique majeure après qu’un haut gradé de la police nationale a accusé publiquement son ministre de tutelle, Zweli Mkhize, d’entretenir des liens étroits avec des organisations criminelles influentes. Ces révélations ont été faites lors d’une commission d’enquête parlementaire tenue le 19 septembre 2025, provoquant un tollé politique et médiatique.
Les accusations portent sur des soupçons d’abus de pouvoir, de corruption organisée et de protection de réseaux mafieux au sein même des forces de l’ordre, minant la crédibilité des institutions publiques et fragilisant un État déjà confronté à une criminalité galopante.
Un contexte de défiance et de lutte contre la criminalité
Zweli Mkhize, ministre de la Police depuis 2022, avait affiché une politique de fermeté contre le crime organisé. Or, cette double-face révélée soulève de nombreuses questions sur les stratégies gouvernementales et la transparence.
Ce scandale intervient dans un contexte où les taux de criminalité restent élevés, notamment dans les villes comme Johannesburg et Le Cap, avec un impact direct sur la vie des citoyens et la stabilité sociale.

Conséquences politiques et judiciaires
Suite aux accusations, plusieurs voix s’élèvent pour demander la démission immédiate du ministre et une enquête indépendante. Le Parlement a annoncé la formation d’une commission spéciale. Cette crise pourrait déstabiliser l’exécutif sud-africain à quelques mois des élections locales prévues en décembre 2025.
Les organisations de défense des droits humains appellent à une réforme profonde de la police pour restaurer la confiance et redéfinir les missions des forces de sécurité.