Chapeau :
L’est du Burkina Faso est devenu le théâtre d’une intensification des attaques terroristes. Les groupes armés gagnent du terrain, mettant en échec l’armée et plongeant la région dans l’insécurité. Pourquoi l’État burkinabè semble-t-il débordé, et quelles sont les conséquences pour la population ?
Introduction : La prise de Diapaga, symbole d’un État en difficulté
Le 10 mai 2025, les groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique s’emparent de la ville de Diapaga, dans la région de l’Est. Cette offensive spectaculaire illustre la perte de contrôle progressive de l’État sur de vastes territoires, malgré les efforts militaires et l’appui des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).
Les groupes terroristes à l’offensive
Depuis 2016, le Burkina Faso fait face à une multiplication des attaques jihadistes :
- Les groupes Ansarul Islam, GSIM et EIGS opèrent sur plusieurs fronts, profitant de la porosité des frontières avec le Niger et le Bénin.
- Leur stratégie : attaques éclairs, embuscades, enlèvements, destruction d’infrastructures, taxation des populations.
L’armée et les VDP en difficulté
Malgré la mobilisation des forces armées et des VDP, la situation se détériore :
- Les effectifs sont insuffisants, mal équipés et souvent démoralisés.
- Les groupes terroristes bénéficient d’un soutien logistique local et de la complicité de certains réseaux criminels.
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Les conséquences pour la population civile
La population paie un lourd tribut à l’insécurité :
- Déplacements massifs de civils, fermeture d’écoles et de centres de santé, crise alimentaire.
- Les ONG alertent sur la détérioration de la situation humanitaire et la montée des violences intercommunautaires.
Les réponses de l’État et de la communauté internationale
Le gouvernement burkinabè a renforcé l’état d’urgence et sollicité l’aide internationale :
- Soutien logistique et formation militaire de la France, des États-Unis et de l’Union européenne.
- Mais l’efficacité reste limitée, faute de stratégie globale et de moyens suffisants.
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Quelles solutions pour sortir de l’impasse ?
Les experts recommandent :
- Renforcement du dialogue avec les communautés locales pour isoler les groupes armés.
- Investissements dans le développement, l’éducation et la création d’emplois pour offrir des alternatives à la jeunesse.
- Lutte contre la corruption et réforme de l’appareil sécuritaire.
Conclusion : Le Burkina Faso à la croisée des chemins
La montée en puissance des groupes terroristes à l’Est du Burkina Faso met en lumière les fragilités de l’État. Seule une réponse globale, mêlant sécurité, développement et gouvernance, permettra de restaurer la paix et la confiance des populations.