Le 7 mai 2025, le président ghanéen John Dramani Mahama a officiellement présenté un Code d’éthique destiné aux ministres de son gouvernement, une initiative majeure visant à renforcer la gouvernance, la transparence et la responsabilité au sein de l’exécutif. Ce code, fruit d’une large consultation avec les acteurs politiques, la société civile et les experts en gouvernance, marque une étape importante dans la lutte contre la corruption et les pratiques opaques qui ont longtemps miné la confiance des citoyens envers leurs institutions.
Le Ghana, considéré comme un modèle de stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest, fait face à des défis croissants liés à la gestion des ressources publiques et à la pression pour plus d’intégrité dans la fonction publique. Le nouveau Code d’éthique impose des règles strictes sur les conflits d’intérêts, la déclaration des biens, la transparence dans les décisions et la conduite personnelle des ministres. Il prévoit également des mécanismes de contrôle et de sanction en cas de manquements, avec la création d’une instance indépendante chargée de veiller à son application.
Cette démarche s’inscrit dans une volonté claire du gouvernement de restaurer la confiance des citoyens et des partenaires internationaux, notamment dans un contexte où les financements étrangers conditionnent souvent leur soutien à des critères de bonne gouvernance. Le président Mahama a souligné que ce code n’est pas un simple document symbolique, mais un engagement concret à faire de la transparence une priorité nationale.

Les observateurs politiques saluent cette initiative, qui pourrait servir d’exemple pour d’autres pays de la région confrontés à des problèmes similaires. Toutefois, ils insistent sur la nécessité d’une mise en œuvre rigoureuse et d’un suivi régulier pour que ce code ait un impact réel. La société civile et les médias seront également appelés à jouer un rôle de vigie pour garantir que les principes édictés soient respectés.
Sur le plan international, ce renforcement de la gouvernance pourrait améliorer la position du Ghana dans les classements mondiaux de transparence et d’attractivité économique, favorisant ainsi les investissements étrangers et la coopération internationale.
En résumé, le Code d’éthique des ministres dévoilé par John Mahama représente une avancée significative pour la gouvernance au Ghana. Il traduit une prise de conscience des enjeux liés à la transparence et à la responsabilité, indispensables pour bâtir un État moderne et efficace.