Introduction
Le Sahel connaît un tournant politique majeur. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, dirigés par des juntes militaires, officialisent leur retrait de la CEDEAO et de la Francophonie. Cette décision marque une rupture historique et accentue l’isolement de la région, déjà confrontée à une explosion du terrorisme.
Rupture avec les institutions régionales
Après des mois de tensions, les trois pays du Sahel ont annoncé leur retrait effectif de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Organisation internationale de la Francophonie. Les autorités dénoncent des sanctions jugées « injustes et inefficaces » et affirment vouloir reprendre leur souveraineté politique et économique.
Conséquences sur la coopération régionale
Cette rupture fragilise la lutte contre le terrorisme, alors que les attaques djihadistes se multiplient dans la région. Les programmes d’aide, de formation et de coopération sécuritaire sont suspendus ou en cours de réévaluation. Les populations locales, déjà éprouvées par la violence, craignent une aggravation de l’insécurité.
Isolement diplomatique et économique
L’isolement de ces pays pourrait avoir de lourdes conséquences économiques : suspension de projets d’infrastructure, ralentissement des échanges commerciaux, fuite des investisseurs. Les experts s’inquiètent d’un effet domino sur la stabilité de l’Afrique de l’Ouest.
Réactions internationales
La CEDEAO et la Francophonie ont exprimé leur « regret » et appellent au dialogue. L’Union africaine, l’Union européenne et l’ONU exhortent les trois pays à revenir sur leur décision, mettant en garde contre une marginalisation accrue et une détérioration de la situation humanitaire.
Enjeux pour l’avenir
Le Sahel se retrouve à la croisée des chemins. Le choix de l’isolement ou du dialogue déterminera l’avenir de millions de personnes. Face à la montée du terrorisme et à la crise humanitaire, la coopération régionale apparaît plus essentielle que jamais.
