Métadescription :
L’insécurité continue de régner dans le nord du Mozambique, où les attaques djihadistes provoquent un exode massif et une crise humanitaire urgente.
Introduction
Le nord du Mozambique est une des zones d’Afrique les plus déstabilisées en 2025. Malgré les efforts militaires régionaux, l’intensification des attaques djihadistes dans la province de Cabo Delgado provoque un déplacement massif de populations. La crise humanitaire s’aggrave, rendant indispensables des interventions coordonnées au niveau continental et international.
Origines et causes du conflit
Depuis 2017, des groupes armés liés à l’État islamique ont mené des attaques dans cette région riche en gaz naturel mais paupérisée, exacerbant des tensions sociales, économiques et religieuses. Les revendications initiales liées aux inégalités locales se sont muées en une insurrection violente, alimentée par la faiblesse des institutions étatiques.
Impacts sur les populations
Près de 750 000 personnes ont fui leurs domiciles depuis trois ans, s’entassant dans des camps de déplacement improvisés. Le manque d’accès à la nourriture, à l’eau potable et aux soins amplifie la détresse. Les enfants sont particulièrement vulnérables avec un taux élevé de malnutrition et des coupures dans l’éducation.
Réponse régionale et internationale
Les forces mozambicaines, assistées par l’armée régionale de la SADC, tentent de juguler la violence, soutenues par des initiatives humanitaires internationales. L’ONU intensifie les appels aux dons et organise des opérations de secours mais le terrain reste difficile, avec un contexte sécuritaire fragile et des moyens limités.

Défis pour la stabilité régionale
Le Mozambique voisin du Zimbabwe, Malawi et Tanzanie subit des lourdes répercussions, notamment des pressions migratoires et des risques d’extension du conflit. La coopération entre États africains et acteurs internationaux est plus que jamais indispensable pour une approche globale de la sécurité et du développement durable.
Perspectives
Sans une stratégie renouvelée mêlant sécurité, développement territorial et inclusion sociale, la crise mozambicaine risque de s’enliser, compromettant les ambitions économiques de la région. La stabilisation de Cabo Delgado conditionnera la paix dans la Corne de l’Afrique et l’avenir des populations locales.