Lors de la 80e Assemblée générale des Nations unies à New York, mardi 23 septembre 2025, le président français Emmanuel Macron a prononcé un discours majeur dans lequel il a fermement dénoncé la résurgence des discours antisémites, en particulier ceux issus de certains courants d’extrême gauche. Cette intervention a résonné comme un appel à la vigilance et à la lutte contre toutes les formes de haine, soulignant l’engagement ferme de la France pour la démocratie et la cohésion sociale.
Emmanuel Macron a rappelé que l’antisémitisme constitue un fléau profond qui menace la paix et les valeurs fondamentales des sociétés modernes. Il a pointé du doigt la banalisation de discours haineux, souvent alimentés par des idéologies extrémistes qui jouent sur la désinformation, les théories du complot, et l’exploitation des peurs identitaires. Selon lui, il est impératif de combattre ces messages quels qu’en soient leurs émetteurs, notamment dans des sphères politiques parfois marginales mais dangereusement influentes.
Le président français a mis en avant les efforts législatifs nationaux déjà engagés pour renforcer la lutte contre l’antisémitisme, comme l’amélioration des sanctions, la sensibilisation dans les écoles, et la régulation renforcée des contenus haineux sur les réseaux sociaux. Cependant, il a insisté sur le fait que la seule action légale est insuffisante et qu’un travail de fond sur l’éducation, la responsabilité civique et la promotion du vivre-ensemble est essentielle.
Dans un contexte marqué par une recrudescence de violences contre les communautés juives en Europe, ce discours apparaît comme un message fort spécifique aux autres nations, les invitant à ne pas baisser la garde face à ces phénomènes. Macron a également appelé à la coopération internationale pour échanger les bonnes pratiques et renforcer les normes contre la haine.
Par ailleurs, ce discours intervient alors que la France traverse des moments de tensions sociales avec la montée des extrémismes, faisant de la lutte contre le racisme une priorité transversale. Le président a souligné que la défense des droits fondamentaux est une responsabilité collective à laquelle doivent contribuer tous les acteurs, des institutions politiques aux citoyens.

Les réactions internationales ont été globalement positives, saluant la clarté et la fermeté dont a fait preuve le président français. Des délégués d’autres pays européens ont exprimé leur soutien, tandis que les organisations de défense des droits humains ont encouragé la mise en œuvre concrète des promesses faites.
Enfin, Emmanuel Macron a conclu son allocution en lançant un appel à l’unité contre toutes les formes d’exclusion et de discrimination, réaffirmant que la France continue à être un bastion contre la haine, dans la lumière des valeurs républicaines et humanistes.