Le Brésil a été au centre des débats lors du sommet environnemental international tenu à Rio de Janeiro le 23 septembre 2025, où la déforestation en Amazonie a entraîné une mobilisation sans précédent. Ce salon, réunissant dirigeants, experts et représentants des communautés autochtones, a mis en lumière les efforts croissants et les défis majeurs dans la lutte contre la destruction de ce poumon vert essentiel pour l’équilibre climatique mondial.
Malgré une tendance à la baisse enregistrée ces derniers mois grâce à des politiques plus strictes, la déforestation reste un problème majeur au Brésil, directement lié à l’expansion agricole illégale, à l’exploitation minière non contrôlée et aux activités industrielles. Ce phénomène menace non seulement la biodiversité unique de l’Amazonie, mais aussi la santé des communautés indigènes et la régulation du cycle de l’eau.
Le sommet a donné lieu à l’annonce d’un nouveau plan national de préservation de la forêt tropicale, combinant surveillance satellite avancée, renforcement des capacités des agents de terrain et coordination accrue avec les ONG locales. Ce plan prévoit également la sanction plus sévère des activités illégales, ainsi qu’un soutien aux projets agricoles durables et aux initiatives communautaires.
Un volet stratégique du sommet est l’engagement des grandes entreprises, notamment dans les secteurs de l’alimentation et des matières premières, à garantir la traçabilité de leurs chaînes d’approvisionnement pour éviter la contribution à la déforestation.
Les représentants des peuples autochtones ont souligné leur rôle central dans la protection de la forêt et appelé à renforcer leur reconnaissance juridique et leurs droits territoriaux. Leur présence et leurs revendications ont marqué un tournant vers une approche plus inclusive et respectueuse des droits humains.
Sur le plan international, le Brésil a reçu des promesses de soutien financier et technique de la part de plusieurs pays et fondations, dans le cadre d’une coopération ciblée pour préserver l’Amazonie. Ce partenariat vise aussi à valoriser les solutions locales et les connaissances ancestrales pour une gestion durable.
Le sommet a également fixé des objectifs de réduction des émissions liées à la déforestation, en alignement avec les accords climatiques mondiaux. Ces engagements doivent maintenant se traduire par des actions concrètes pour inverser la tendance.
Cependant, les défis restent considérables, notamment face aux pressions économiques locales, aux conflits fonciers et aux oppositions politiques internes. La mobilisation citoyenne et la vigilance de la communauté internationale seront des facteurs déterminants pour la réussite.
Ainsi, le sommet souligne la dimension globale de la protection de l’Amazonie, enjeu majeur pour la planète, et réaffirme la nécessité d’un effort collectif et multisectoriel pour préserver ce patrimoine naturel unique.
