La 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies, tenue le 23 septembre 2025 à New York, a mis en lumière une crise alimentaire mondiale qui ne cesse de s’aggraver, menaçant la sécurité nutritionnelle de millions de personnes. Ce débat crucial a réuni des chefs d’État, des experts et des représentants d’organisations humanitaires pour alerter la communauté internationale sur les urgences alimentaires dans plusieurs régions, exacerbées par les conflits, le changement climatique et les perturbations économiques.
La faim et la malnutrition frappent aujourd’hui toutes les zones du globe, des pays en développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine aux régions vulnérables d’Europe de l’Est. Les conflits prolongés, notamment au Sahel, en Ukraine et au Moyen-Orient, perturbent les chaînes d’approvisionnement et détruisent les infrastructures agricoles. Parallèlement, les phénomènes climatiques extrêmes, tels que les sécheresses, inondations et tempêtes, ont dévasté les récoltes, entraînant une hausse dramatique des prix des denrées alimentaires.
Les participants à l’ONU ont appelé à une réponse globale et coordonnée, incluant l’augmentation des financements pour l’aide d’urgence et les programmes de développement agricole durable. L’accent a été mis sur la nécessité d’investir dans l’innovation agroécologique, les infrastructures rurales, et le renforcement des capacités locales pour mieux anticiper et gérer les crises alimentaires.
La sécurité nutritionnelle est liée non seulement à la quantité de nourriture disponible, mais aussi à sa qualité, avec un focus croissant sur la lutte contre la malnutrition infantile et l’accès à une alimentation saine et équilibrée. Les représentants ont mis en avant l’importance d’une politique intégrée tenant compte de la santé, de l’éducation et du développement économique.
Cependant, les défis financiers et logistiques restent énormes, en particulier face à la multiplication des crises simultanées. Plusieurs pays d’aide réclament une réforme des mécanismes internationaux de financement, pour une meilleure réactivité et équité dans la distribution des ressources.
Ce débat a également souligné que la lutte contre la faim est un pilier central des Objectifs de développement durable (ODD) et que son succès conditionne la stabilité politique et sociale globale. La communauté internationale est encouragée à renforcer les partenariats et à mobiliser les secteurs privés et publics.
La session a conclu sur un appel à la solidarité mondiale, insistant sur le fait que l’éradication de la faim exige un engagement constant et une action collective coordonnée, sous peine de voir les gains sociaux s’effondrer à cause des crises actuelles.
