La Tanzanie entre dans la phase finale de sa campagne présidentielle avec la validation officielle de la candidature de Luhaga Mpina par la Commission électorale nationale indépendante (NEC). Cette décision intervient dans un contexte politique marqué par une forte polarisation et des préoccupations concernant la transparence et la liberté du scrutin prévu en octobre 2025.
Luhaga Mpina, ancien ministre de l’Information et figure de proue du principal parti d’opposition, est désormais officiellement en lice après avoir surmonté plusieurs obstacles administratifs et juridiques. Sa candidature est perçue par ses partisans comme un espoir de changement, et par ses adversaires comme un défi de taille au président sortant.
Le processus électoral est surveillé de près par des organisations tant nationales qu’internationales, préoccupées par des allégations de pressions politiques, de restrictions des libertés publiques, et de climat général de méfiance. Le gouvernement assure de son côté son engagement à garantir un scrutin libre et équitable.
La validation de Mpina a également ravivé certains débats internes, notamment concernant la stabilité du gouvernement et l’équilibre des forces au sein de la NEC elle-même, accusée par certains membres de partialité. Cette situation reflète les défis endémiques à l’organisation démocratique dans plusieurs pays en Afrique.
Les analystes politiques soulignent que la campagne électorale devra être un test majeur pour le système politique tanzanien, avec des enjeux cruciaux tels que la gestion économique, la lutte contre la pauvreté, la sécurité et les droits civiques. La capacité des candidats à mobiliser les électeurs sera déterminante.

Un militant de la société civile exprime l’espoir que « les élections se déroulent dans un climat apaisé et transparent, où chacun puisse exprimer librement son choix ». Pour Mpina, la bataille est loin d’être gagnée : « Il faut redonner espoir et dignité à notre peuple, mais la route est encore longue. »
En conclusion, la Tanzanie se prépare à un scrutin décisif où la validation de la candidature de Luhaga Mpina est une étape clé, à la hauteur des attentes et des défis démocratiques du pays.
			        
														
															
        