Résumé / chapeau
Le groupe jihadiste JNIM a intensifié et diversifié ses attaques dans les régions ouest et centre du Mali, marquant un tournant stratégique dans la lutte contre l’extrémisme violent. Ces offensives coordonnées exacerbent la crise sécuritaire déjà profonde et appellent à une réponse urgente des autorités.
Introduction
Les jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda, ont mené plusieurs attaques coordonnées les 13 et 14 septembre 2025, ciblant simultanément des positions militaires et administratives dans l’ouest et le centre du Mali. Ce changement de tactique inquiète les forces de sécurité et signe une escalade dans cette région déjà fragilisée par l’insécurité chronique.
Développement
Dans la matinée du 13 septembre, plusieurs localités telles que Kayes, Nioro du Sahel et d’autres zones stratégiques ont subi des assauts violents combinant attaques humaines et usage de drones explosifs. Ces actions, visant à déstabiliser les forces maliennes, font suite à une série d’offensives qui, selon le gouvernement, ont été partiellement repoussées avec de lourdes pertes infligées aux assaillants.
Les forces armées ont confirmé des combats intenses, saluant le courage des militaires tout en signalant des dégâts importants sur plusieurs bases. Dans un communiqué, l’État malien a réaffirmé son engagement à éradiquer le terrorisme, tout en appelant à une coopération régionale renforcée.
Analyse
Le JNIM, en adoptant cette nouvelle stratégie de frappes simultanées sur plusieurs fronts, cherche à exploiter les failles sécuritaires et à fragiliser davantage l’État malien. Cette tactique met en lumière la complexité croissante du conflit au Sahel, où les groupes armés étendent leur influence en multipliant attaques et sabotages.
L’utilisation tactique de drones indique un accès plus conséquent à des technologies modernes, ce qui augmente le potentiel destructeur et la difficulté de la riposte militaire.

Témoignages / cas concrets
Un habitant de Kayes témoigne : « On entendait les tirs et les explosions toute la nuit. C’est la peur qui règne ici, les civils ne se sentent plus en sécurité ». Le colonel Dembele, porte-parole militaire, indique que l’armée a neutralisé de nombreux combattants, mais que la menace persiste.
Conclusion
Le Mali fait face à un défi sécuritaire sans précédent, où la coordination et la montée en puissance des groupes jihadistes exigent une réponse urgente, intégrée et renforcée tant au niveau national que régional pour éviter un effondrement plus large.