Résumé / chapeau
À un mois de la présidentielle au Cameroun, la désignation d’un candidat consensuel par l’opposition suscite la controverse et divise les partis. Plusieurs voix critiquent ce choix, craignant qu’il affaiblisse la force du mouvement et la lutte pour le changement.
Introduction
Alors que la campagne présidentielle de 2025 bat son plein, l’opposition camerounaise peine à s’unir derrière une seule figure. La tentative de désigner un candidat consensuel, présentée comme un moyen de maximiser les chances de succès, est vivement critiquée au sein même des forces politiques d’opposition, provoquant des fractures inédites et des débats enflammés.
Développement
La sélection du candidat censé représenter l’ensemble de l’opposition n’a pas convaincu tous les acteurs, certains dénonçant des méthodes opaques ou un manque de démocratie interne. Certains partis préparent des candidatures parallèles, considérant que la stratégie consensuelle efface les divergences politiques essentielles et risquerait de décevoir l’électorat.
Les analystes politiques signalent que cette division pourrait profiter au président sortant, en renforçant sa position et en fragilisant l’alternative démocratique.
Analyse
Ce désaccord révèle les difficultés historiques de l’opposition camerounaise à s’organiser sur une base unifiée face à un pouvoir fort et bien ancré. La question de la représentativité et du leadership est centrale, avec des enjeux de crédibilité et de mobilisation des électeurs.

Témoignages / cas concrets
Un membre d’un parti d’opposition déclare : « La démocratie interne doit primer, on ne peut pas sacrifier le débat au nom d’une alliance d’apparence ». Une militante explique aussi que beaucoup dans la société civile craignent un retour à un système politique verrouillé.
Conclusion
La présidentielle camerounaise s’annonce sous haute tension. La réussite de l’opposition dépendra de sa capacité à surmonter ces divisions et à mobiliser un projet crédible, convaincant et rassembleur.