Une situation préoccupante dans l’est de la RDC
Depuis plusieurs mois, la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu, est sous tension constante en raison de la présence accrue des rebelles du groupe armé M23. Parmi les multiples terroirs affectés, le secteur éducatif est sévèrement impacté. En septembre 2025, plusieurs écoles publiques et privées sont en grande partie sous contrôle indirect ou direct de ce groupe rebelle, inquiétant profondément parents, enseignants et autorités nationales.
Les conditions difficiles pour les élèves et enseignants
Les établissements scolaires de Goma subissent des pressions croissantes : intimidations, absences forcées, infiltration d’éléments armés. Le droit d’apprendre est fragile, avec des programmes souvent perturbés voire interrompus. Pour la jeunesse locale, déjà marquée par des années d’instabilité, cette situation représente une double peine, compromettant gravement leur avenir académique et professionnel.

Les enseignants sont également exposés à des risques, certains ont dû fuir la région ou travailler de manière clandestine. L’accès aux fournitures scolaires est limité, et l’infrastructure prototypique est souvent endommagée par les conflits, rendant les conditions pédagogiques insuffisantes.
Les mesures étatiques et internationales
Le gouvernement congolais, bien qu’ayant déclaré Goma hors de contrôle rebelle, peine à rétablir pleinement l’ordre. Une collaboration avec les Nations Unies via la MONUSCO est en cours pour garantir la sécurité des zones scolaires et protéger les enfants. Des campagnes de sensibilisation ont également été lancées pour encourager le retour en classe malgré les dangers.
Des ONG comme Save the Children et UNICEF apportent un soutien logistique et psychologique à ces jeunes victimes de la guerre, essayant de maintenir une continuité éducative par des solutions innovantes telles que l’enseignement en ligne et les écoles mobiles.
Impact sur l’avenir du pays
La privation de l’éducation en zones de conflit engendre une génération à risque d’exclusion sociale, renforçant le cercle vicieux de la pauvreté et de l’instabilité. L’attention internationale se concentre donc sur la nécessité d’une résolution politique durable, garantissant la paix et la réhabilitation des systèmes éducatifs afin de soutenir le développement régional.