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Algérie : un second mandat présidentiel sous le signe de la lutte contre la corruption et la réforme économique profonde en 2025

par Africanova
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Abdelmadjid Tebboune, réélu pour un second mandat présidentiel en avril 2024, est à la tête d’une Algérie en pleine mutation politique et économique. L’année 2025 marque la poursuite de réformes majeures pour sortir l’économie nationale de la dépendance historique aux hydrocarbures et d’une gouvernance entachée par la corruption et des dysfonctionnements persistants.

Un combat accru contre la corruption

Le président Tebboune multiplie les actions contre la corruption. Depuis la remontée au pouvoir d’un exécutif renouvelé, plusieurs personnalités politiques, hommes d’affaires et hauts fonctionnaires liés à des affaires de détournements ont été jugés et sanctionnés. Cette politique forte de lutte contre le phénomène cherche à rétablir la confiance des citoyens dans les institutions et à encourager un climat d’investissement sain.

Ces mesures ont une portée politique forte, envoyant un signal clair d’une rupture nécessaire avec les pratiques passées qui freinaient le développement.

Réforme économique majeure : les axes stratégiques

Le gouvernement a adopté un redimensionnement ambitieux du modèle économique algérien, marqué par un plan en plusieurs volets destiné à diversifier la croissance.

  • Diversification industrielle : L’objectif est d’accompagner les PME et les startups, de promouvoir l’agro-industrie et de soutenir les secteurs porteurs comme les énergies renouvelables.
  • Modernisation fiscale : La loi de finances 2025 introduit de nouvelles mesures fiscales, dont l’ajustement du régime des plus-values, la réforme de la TVA sur certains secteurs, et une meilleure lutte contre la fraude fiscale grâce à la numérisation.
  • Promotion des investissements étrangers : Par la création de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) et la simplification des démarches, l’Algérie cherche à attirer plus d’IDE pour booster sa transformation.
  • Développement des infrastructures : Le gouvernement mise sur le renforcement des infrastructures portuaires, routières et énergétiques, notamment avec la mise en œuvre du Système communautaire portuaire algérien (APCS) inspiré par des modèles internationaux.

Les résultats macroéconomiques

Selon les derniers rapports de la Banque mondiale et du FMI, l’économie algérienne a bien résisté aux secousses globales en 2024 avec une croissance forte hors hydrocarbures (4,8%). La maîtrise de l’inflation à 4% et la stabilité du dinar ont permis à la population de conserver un certain pouvoir d’achat.

Cependant, le déficit budgétaire reste élevé (près de 14% du PIB en 2024), notamment à cause de la baisse des revenus pétroliers et des dépenses publiques accrues. La politique budgétaire 2025 vise un ajustement progressif, avec des réformes de dépenses et des efforts pour élargir l’assiette fiscale.

Enjeux sociaux et défis à relever

Le chômage, surtout chez les jeunes, demeure un défi majeur. Les protestations sociales liées aux conditions économiques appellent à des mesures concrètes. Le gouvernement assure poursuivre son programme de réformes inclusives, avec un accent sur la formation et l’emploi.

Sur le plan politique, Tebboune navigue dans un contexte complexe, devant gérer des tensions internes tout en maintenant une transition démocratique fragile.

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