Le Sénégal fait face à une crise majeure liée à la pêche illégale dans ses eaux territoriales, un phénomène qui menace gravement la durabilité de ses ressources halieutiques et met en péril la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance de milliers de pêcheurs locaux. Face à cette situation alarmante, les autorités sénégalaises ont déclaré l’état d’urgence, mobilisant la marine nationale et renforçant les dispositifs de surveillance et de répression.
L’ampleur du phénomène
Selon les derniers rapports gouvernementaux et d’organisations internationales, des milliers de tonnes de poissons sont prélevées illégalement chaque année par des flottes étrangères, en particulier chinoises, européennes et asiatiques, souvent avec des techniques destructrices et sans respect des quotas. Cette surexploitation provoque un effondrement progressif des stocks, affectant la biodiversité et l’économie locale.
Les pêcheurs sénégalais eux-mêmes dénoncent une concurrence déloyale, poussant certains vers la précarité et l’exode rural.
Réponse gouvernementale et mesures prises
Le président sénégalais a annoncé une série de mesures d’urgence, incluant le déploiement de patrouilles navales équipées de drones, la mise en place de sanctions sévères contre les navires en infraction, et la collaboration renforcée avec les pays voisins pour contrôler les pêches transfrontalières.
Des campagnes de sensibilisation sont aussi menées auprès des communautés pour promouvoir la pêche durable et préserver les écosystèmes côtiers.

Impacts socio-économiques
La pêche illégale fragilise une filière économique clé au Sénégal, moteur d’emplois directs et indirects, particulièrement dans les zones côtières. La raréfaction des ressources menace la souveraineté alimentaire et accroît les risques de pauvreté et d’instabilité sociale.
Les femmes, souvent impliquées dans la transformation et la commercialisation du poisson, sont particulièrement affectées.
Défis et perspectives
La lutte contre la pêche illégale nécessite une coordination régionale accrue, des investissements dans la surveillance maritime et un engagement fort de la communauté internationale pour réguler les flottes de pêche étrangère.
Le Sénégal espère également développer des partenariats pour favoriser une pêche artisanale durable, gage de résilience économique et environnementale.