Rome, le 11 août 2025–
Plus de 100 000 personnes ont défilé ce lundi dans les rues de Rome pour défendre les droits des personnes LGBT et appeler à de nouvelles avancées législatives en Italie. Cette mobilisation intervient à un moment où un projet de loi controversé sur les familles homoparentales divise profondément la société italienne.
Une marche colorée et revendicative
Organisée par le collectifFierté romen partenariat avec de nombreuses associations, la manifestation a rassemblé des militants, artistes, élus et simples citoyens venus de toute l’Italie et d’Europe.
Parmi les revendications :
- L’égalité complète devant le mariage et l’adoption.
- La reconnaissance légale des familles homoparentales dans toutes les régions.
- Des lois renforcées contre les discriminations et les crimes de haine.
Des drapeaux arc-en-ciel ont envahi la ville, accompagnés de slogans prônant l’ inclusion et la tolérance .
Un contexte politique polarisé
Le gouvernement dirigé parGiorgia Meloni, souvent perçu comme conservateur sur les questions sociétales, fait face à une opposition déterminée sur ce dossier.
Si certaines villes gouvernées par la gauche ont déjà reconnu des droits étendus aux couples LGBT, l’absence d’un cadre national uniforme alimente le débat.
Les partisans du projet gouvernemental actuel estiment que toute modification doit être conforme à « la protection de la famille traditionnelle ». Les opposants, eux, dénoncent une vision restrictive et discriminatoire.
Soutien international et réactions médiatiques
De nombreuses personnalités politiques européennes, dont des députés du Parlement européen, ont prévu leur soutien à la marche romaine.
Sur les réseaux sociaux, le hashtag **oveIsLoveItalia est devenu viral, cumulant plusieurs millions de mentions en 24 heures.
Les enjeux pour la société italienne
Pour les défenseurs des droits LGBT, cette mobilisation est une étape clé pour faire avancer une égalité réelle et inscrire dans la loi les évolutions sociétales vécues sur le terrain.
Les observateurs estiment que, selon l’issue du débat parlementaire, l’Italie pourrait soit rejoindre le peloton de tête européen sur ces questions, soit creuser son retard par rapport à ses voisins.
