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Ouganda : Nouvelles politiques pour contrer le paludisme aggravé par le climat

par Africanova
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Kampala, le 11 août 2025–
Face à une flambée inédite des cas de paludisme, le gouvernement ougandais a dévoilé un plan sanitaire et intégré pour enrayer la progression environnementale de la maladie, fortement intensifiée par le réchauffement climatique.

Un double constat alarmant

Selon le ministère de la Santé : plus de 8,5 millions de cas ont été enregistrés depuis janvier 2025, avec une mortalité en hausse de 15%. Cette recrudescence est directement liée aux modifications : pluies torrentielles créant des juments stagnantes propices aux moustiques, suivies de vagues de chaleur qui accélèrent leur cycle de reproduction.

Parallèlement, la dépendance du pays à l’hydroélectricité a fragilisé son système de santé : les coupures d’électricité récurrentes concernent la chaîne du froid indispensable à la conservation des médicaments.

Les mesures phares du plan gouvernemental

  • Distribution supplémentaire de moustiquaires imprégnées longue durée dans toutes les zones rurales fortement touchées.
  • Expansion de la pulvérisation intra-domiciliaire dans les districts de Gulu, Arua et Mbale.
  • Introduction progressive du vaccin RTS,S, déjà testé avec succès au Ghana et au Kenya.
  • Création de zones pilotes de drainage des eaux stagnantes en milieu urbain pour réduire les gîtes larvaires.

Mobilisation nationale et internationale

L’OMS, le Fonds mondial et l’UNICEF ont tous confirmé un renforcement de leur soutien technique et financier. Le budget du plan est augmenté à350 millions de dollars sur trois ans.
Des campagnes d’information massives ont été lancées via les radios locales et les réseaux sociaux, en insistant sur les gestes de prévention et les signes d’alerte à surveiller.

Des obstacles à surmonter

Les autorités disposent de plusieurs défis :

  • Résistance de certaines souches de Plasmodium aux traitements classiques.
  • Persistance de croyances traditionnelles freinant la consultation médicale précoce.
  • Insuffisance chronique du personnel de santé dans les zones reculées.

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