Introduction
L’Algérie fait face en 2025 à une sécheresse d’une ampleur inédite, qui met à rude épreuve ses ressources en eau et menace la sécurité alimentaire de millions de citoyens. Ce phénomène, aggravé par le changement climatique, soulève des défis majeurs pour l’agriculture, l’industrie et la gestion des ressources naturelles dans l’un des plus grands pays d’Afrique. La crise hydrique devient un enjeu stratégique, mobilisant le gouvernement, les experts et la société civile.
Contexte environnemental
L’Algérie, pays semi-aride, dépend fortement des précipitations saisonnières pour alimenter ses barrages et ses nappes phréatiques. Or, depuis trois ans, les niveaux de pluie sont en chute libre, tandis que la demande en eau ne cesse de croître avec l’urbanisation et le développement industriel. Les régions du nord, traditionnellement agricoles, sont particulièrement touchées.
Les faits marquants
- Déficit pluviométrique : En 2025, le pays enregistre un déficit de précipitations de plus de 40% par rapport à la moyenne décennale, selon l’Institut national de météorologie.
- Conséquences agricoles : Les rendements céréaliers ont chuté de 30%, mettant en péril la sécurité alimentaire et provoquant une hausse des importations.
- Mesures d’urgence : Le gouvernement a instauré des restrictions sur l’usage de l’eau, lancé des campagnes de sensibilisation et accéléré les projets de dessalement et de réutilisation des eaux usées.

Enjeux et analyses
- Gestion durable de l’eau : La crise met en lumière l’urgence de réformer les politiques de gestion de l’eau, d’investir dans les infrastructures et de promouvoir l’innovation agricole.
- Vulnérabilité sociale : Les populations rurales, souvent pauvres, sont les premières victimes de la sécheresse, avec des migrations internes et des tensions accrues autour des points d’eau.
- Adaptation au changement climatique : L’Algérie doit accélérer sa transition vers une économie résiliente, en diversifiant ses sources d’eau et en développant des cultures adaptées.
Réactions et perspectives
- Mobilisation de la société civile : Associations et ONG multiplient les initiatives pour sensibiliser à la rareté de l’eau et encourager les bonnes pratiques.
- Partenariats internationaux : Le pays sollicite l’aide de ses partenaires européens et méditerranéens pour financer des projets innovants et renforcer la coopération régionale.
- Vision à long terme : L’élaboration d’une stratégie nationale de l’eau devient une priorité pour garantir la sécurité hydrique des prochaines générations.
Conclusion
La sécheresse historique que traverse l’Algérie en 2025 est un avertissement pour l’ensemble du Maghreb et du continent africain. Seule une gestion intégrée, innovante et solidaire des ressources permettra de relever le défi de l’eau dans un contexte de changement climatique accéléré.