En septembre 2025, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président chinois Xi Jinping a annoncé un objectif ambitieux : réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre de la Chine avant 2035, marquant un tournant dans la politique climatique mondiale. Cette déclaration intervient dans un contexte mondial d’urgence climatique, avec la Chine, principale source d’émissions, sous le regard de la communauté internationale.
Xi Jinping a souligné l’importance de combiner croissance économique et transition écologique, promettant une révolution énergétique basée sur les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la réduction de la dépendance au charbon. Des investissements massifs seront destinés à soutenir les innovations vertes, les infrastructures durables et les technologies propres.
Cette annonce est perçue comme un signal positif pour renforcer les accords internationaux tels que l’Accord de Paris, même si certains experts restent prudents quant à la mise en pratique réelle des engagements, notamment face aux défis économiques internes.
La Chine, leader dans la production d’énergie solaire, éolienne et hydrique, doit néanmoins concilier ses ambitions vertes avec la nécessité de maintenir la croissance et de réduire la pauvreté.
Au-delà des mesures nationales, Xi Jinping a appelé à un multilatéralisme renforcé sur le climat, invitant les grandes puissances à s’unir pour un avenir plus durable. La coopération sud-sud, notamment avec les pays africains, s’inscrit également dans cette dynamique, avec des projets conjoints d’énergies propres et d’adaptation au changement climatique.
Cette déclaration historique positionne la Chine comme un acteur incontournable de la lutte climatique mondiale, et pourrait influencer positivement les négociations de la COP30 prévue fin 2025.