Au Népal, une fillette de deux ans est consacrée déesse vivante, un rituel ancestral qui fascine et questionne à l’heure des changements sociaux.
Introduction
En septembre 2025, un événement culturel a captivé le Népal et le monde : la désignation d’une fillette de deux ans comme Kumari, déesse vivante, selon un rituel transmis depuis des siècles. Ce choix mêle traditions séculaires et débats modernes sur les droits infantiles et la place des femmes.
Tradition et signification
Le rôle de Kumari est un symbole de pureté et de divinité, impliquant une vie entre révérence populaire et isolement. Le rituel repose sur des critères spirituels et physiques précis, faisant de la fillette un lien sacré entre le peuple et le divin.
Enjeux sociaux et défis contemporains
Cette tradition soulève des débats sur la conciliation entre la foi populaire et la protection des droits fondamentaux de l’enfant, notamment en termes d’éducation et d’autonomie.
Perspectives d’évolution
Les autorités népalaises et associations de défense des enfants cherchent à adapter la tradition sans en dénaturer l’esprit, tout en ouvrant le débat sur la place de la femme dans la société népalaise contemporaine.