Succession à l’UNESCO : les deux candidats africains rassurent sur leurs capacités à diriger l’organisation

La succession à la tête de l’UNESCO fait l’objet d’une attention particulière avec deux candidats africains en lice, qui ont tous deux tenu des discours rassurants mardi 23 septembre 2025 lors de leurs interventions devant la communauté internationale réunie à Paris. Cette élection revêt une importance stratégique dans un contexte où l’organisation est appelée à jouer un rôle renforcé dans la protection du patrimoine mondial, la promotion de l’éducation et la lutte pour la culture de la paix.

Les deux candidats, issus de régions différentes du continent africain, ont présenté leurs expériences ainsi que leurs visions pour l’avenir de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Ils insistent sur la nécessité d’un renouveau stratégique, d’une meilleure coopération multilatérale, et d’une plus grande inclusion des pays en développement dans les prises de décision.

Le débat a mis en lumière les enjeux liés à la gouvernance internationale, à la montée des tensions géopolitiques, ainsi qu’à la nécessité de renouveler les missions de l’UNESCO face aux défis actuels, notamment les crises climatiques, la fragilisation des systèmes éducatifs, et les menaces sur le patrimoine culturel.

Les observateurs notent que la candidature africaine est portée par une volonté collective de renforcer la présence et l’influence du continent dans les instances internationales, promouvant des priorités telles que l’accès universel à une éducation de qualité, la sauvegarde des langues et traditions locales, et la valorisation des jeunes.

Le examen final, attendu dans les jours à venir, sera suivi de près par de nombreux États membres, conscients que le choix du nouveau directeur général peut retrouver un rôle clé pour faire évoluer l’UNESCO dans un monde en mutation rapide.

Cette élection illustre aussi la montée en puissance et la reconnaissance croissante des acteurs africains sur la scène internationale, porteurs d’une nouvelle diplomatie culturelle et scientifique.

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