À l’aube de deux événements majeurs que sont la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 et la Coupe du Monde de football 2030, que le Maroc co-organisera avec l’Espagne et le Portugal, une stratégie cohérente et progressive d’infrastructures est en cours d’exécution pour garantir un héritage durable et un développement optimisé.
Selon le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, environ 150 milliards de dirhams sont mobilisés pour moderniser les stades, renforcer les réseaux de transport et développer des équipements stratégiques. Cette somme inclut notamment la construction d’une station de traitement d’eau potable d’une capacité de 2 milliards de mètres cubes, primordiale pour répondre aux besoins domestiques et industriels.
Le financement de ces infrastructures repose sur des partenariats public-privé (PPP), avec un soutien étatique annuel d’environ 1,6 milliard de dirhams jusqu’en 2030, visant à garantir la continuité et la viabilité financière des projets. De plus, un mécanisme innovant d’amortissement des prêts sur 20 ans est mis en place, piloté en partenariat avec la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) et la Société Nationale de Réalisation et de Gestion des Équipements Sportifs (SONARGES).
Parmi les projets les plus emblématiques, le développement de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Casablanca, Rabat, Tanger et les provinces du Sud est en cours, renforçant l’intégration territoriale et économique du pays. Ces infrastructures de transport sont essentielles pour fluidifier les échanges et améliorer la mobilité des personnes et des biens à travers le Royaume.
Cette stratégie vise aussi à stimuler le tourisme, en associant modernisation des stades et amélioration des connexions logistiques, participant ainsi à la création d’emplois et au développement économique régional.