Introduction :
Le Sénégal a célébré le 4 avril son 63ᵉ anniversaire d’indépendance dans un contexte politique inédit. Pour la première fois, le président Bassirou Diomaye Faye, élu en mars 2024, a prononcé un discours annonçant une « rupture totale » avec les pratiques héritées de la colonisation et de l’ère post-indépendance.
Les annonces phares :
Parmi les mesures symboliques figurent la suppression du franc CFA au profit de l’eco, la révision des accords de défense avec la France, et un audit national des ressources naturelles. Ces décisions s’inscrivent dans la lignée des promesses de campagne du président, axées sur la souveraineté économique et politique.
Réactions et enjeux :
Si la population jeune salue ces réformes, l’opposition et certains partenaires internationaux expriment des réserves. « La transition doit éviter les écueils de la précipitation », met en garde l’économiste Ndèye Fatou Kane, tout en reconnaissant la nécessité de moderniser les institutions.
Implications régionales :
Cette « révolution tranquille » sénégalaise pourrait inspirer d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, où les demandes de souveraineté et de transparence gouvernementale se multiplient. Les observateurs soulignent toutefois les risques de tensions diplomatiques, notamment avec l’Union européenne.