Dans le cadre de sa stratégie géopolitique, la Russie intensifie depuis plusieurs années ses efforts pour renforcer son influence en Afrique, une dynamique qui se manifeste clairement en 2025 dans la compétition stratégique avec l’Occident.
La politique russe repose sur des accords militaires, économiques et énergétiques avec plusieurs pays africains, accompagnée par une diplomatie active et des campagnes de communication visant à renforcer l’image de Moscou sur le continent. Parmi les domaines clés, figurent la fourniture d’équipements militaires, la coopération dans les infrastructures, et le développement de partenariats gaziers et miniers.
Cette stratégie est une réponse directe à la concurrence croissante avec les États-Unis, l’Union européenne et la Chine, chacune cherchant à asseoir sa présence stratégique en Afrique. La Russie compte également sur son rôle dans les instances internationales pour mobiliser des soutiens africains.
Toutefois, cette montée en puissance russe s’accompagne de critiques sur le respect des droits humains, la transparence des accords, et un style d’engagement qualifié par certains observateurs de néocolonialiste, à l’image des contrats opaques souvent dénoncés.
Les gouvernements africains, conscients des enjeux, essayent de jouer sur ces rivalités pour maximiser les retombées économiques et politiques tout en veillant à préserver leur autonomie stratégique.
Un analyste géopolitique explique : « L’Afrique est un terrain d’affrontement entre grandes puissances. La Russie parie sur une approche pragmatique, directe, souvent militaire, pour s’imposer dans cette compétition. »
En conclusion, la Russie poursuit une stratégie d’influence renforcée en Afrique, renforçant la rivalité Est-Ouest sur le continent, avec des enjeux majeurs pour l’avenir de la gouvernance et du développement africain.