Le 1er septembre 2025, la capitale congolaise, Kinshasa, a organisé une cérémonie solennelle en mémoire de Peter Sir Mohami, ancien gouverneur de la province du Sud-Kivu, assassiné lors d’une attaque menée par le groupe rebelle M23. Cette tragédie a profondément touché la population et les autorités, mettant en lumière les défis sécuritaires persistants qui fragilisent la souveraineté et la stabilité de la République démocratique du Congo (RDC).
Peter Sir Mohami, une figure politique respectée et proche des communautés locales, a succombé lors d’une offensive rebelle dans une région déjà fragilisée par des années de conflit armé. Son assassinat ravive les craintes d’une escalade des violences dans l’est du pays, un foyer traditionnel de tensions opposant gouvernement et groupes rebelles armés. La cérémonie, marquée par une forte participation citoyenne et la présence de responsables étatiques, a servi à honorer sa mémoire et à réaffirmer la volonté du gouvernement central de préserver l’intégrité territoriale et la paix sociale.
Cette commémoration a aussi été l’occasion pour le président Félix Tshisekedi et les leaders politiques de réitérer leur engagement à renforcer la présence sécuritaire dans l’est et à déployer des moyens logistiques et humains plus importants pour contrer les groupes armés illégaux. La communauté internationale, par le biais de l’Union africaine et des Nations Unies, a exprimé son soutien au gouvernement congolais, appelant à des efforts conjoints pour pacifier la région.
Sur le plan social, la mort de Peter Sir Mohami provoque une onde de choc dans la province du Sud-Kivu, où de nombreux habitants craignent un retour à l’insécurité généralisée. Les associations locales demandent également des mesures urgentes pour protéger les civils et sécuriser les infrastructures publiques, notamment les écoles et hôpitaux, fragilisés par le conflit.
Cette perte tragique illustre le coût humain élevé des conflits armés qui perdurent en RDC et met en avant la nécessité d’une approche globale combinant dialogues politiques, réforme des forces de sécurité et soutien au développement local. Le combat pour la paix dans l’est reste un défi majeur, essentiel pour l’avenir démocratique et le progrès socio-économique du pays.