Rapport choc sur 65 morts liés aux forces de police lors des manifestations de juin-juillet

Un rapport accablant sur la répression des manifestations au Kenya

Le 28 juillet 2025, un rapport indépendant publié a révélé que 65 personnes sont décédées lors d’affrontements entre manifestants et forces de police au Kenya entre juin et juillet 2025. Ces manifestations, initialement pacifiques et relatives à des revendications sociales et politiques, ont dégénéré, laissant place à une répression jugée disproportionnée par les observateurs.

Cette révélation met en lumière les graves atteintes aux droits humains subies par la population et soulève la nécessité d’une enquête approfondie et transparente.

Contexte des manifestations et revendications populaires

Depuis plusieurs mois, de nombreuses régions du Kenya sont le théâtre de protestations contre la pauvreté, la corruption, et les brutalités policières. Ces mouvements, soutenus par une part importante de la jeunesse, dénoncent aussi des inégalités sociales marquées et réclament des réformes structurelles.

Si les premières mobilisations se sont déroulées dans le calme, une escalade s’est produite, aggravée par une forte présence policière et des interventions musclées.

Détails du rapport et responsabilités mises en cause

Le document d’enquête, réalisé par une coalition d’ONG locales et internationales des droits de l’homme, recense les cas de morts violentes liées à l’emploi excessif de la force, y compris la suppression de manifestations, l’usage de balles réelles et d’armes non létales sans discernement, ainsi que des arrestations arbitraires.

Les forces de police sont pointées du doigt pour avoir violé les protocoles internationaux sur la gestion des foules, avec des témoignages accablants de témoins oculaires.

Réactions du gouvernement et enjeux politiques

Le gouvernement kenyan a réagi en rejetant certains chiffres et en affirmant que les forces de l’ordre essayaient de maintenir l’ordre face à des provocations violentes. Cependant, sous la pression internationale et interne, il a annoncé l’ouverture d’une enquête officielle.

Cette crise met en lumière les difficultés actuelles du Kenya à concilier sécurité publique et respect des libertés fondamentales dans un contexte politique fragile.

Impact sur la société civile et tensions sociales

Ces violences ont renforcé la défiance entre les pouvoirs publics et la société civile, avec un climat d’insécurité et de peur qui s’installe dans certains quartiers. La fracture sociale liée à l’usage de la force soulève des questions sur le rôle des forces de sécurité et l’importance de leur formation et contrôle.

Des appels sont lancés pour une réforme profonde des institutions de maintien de l’ordre et pour un dialogue national inclusif.

Perspectives pour la démocratie et la gouvernance

Le rapport intervient à un moment clé du parcours démocratique kenyan. L’encadrement de la liberté de manifestation, le contrôle des abus policiers et l’accès à la justice pour les victimes sont désormais des enjeux prioritaires pour consolider la paix sociale.

La communauté internationale, y compris l’Union africaine et l’ONU, insiste sur la nécessité d’adopter des mesures concrètes pour prévenir la répétition de telles tragédies.

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