En septembre 2025, la Mauritanie est confrontée à une montée des pressions sociales et des mobilisations populaires liées aux violations dysfonctionnelles des droits humains. Cette situation place le régime mauritanien sous une double contrainte : maintenir l’ordre public tout en répondant aux revendications d’une population de plus en plus exaspérée.
Violations signalées et contexte social
Des rapports d’organisations internationales comme Amnesty International et Human Rights Watch dénoncent des pratiques récurrentes telles que la répression des manifestations pacifiques, des détentions arbitraires, et des restrictions sévères à la liberté d’expression. Ces atteintes renforcent le climat d’insécurité et d’instabilité.
La société civile mauritanienne, bien que confrontée à un environnement politique fermé, se mobilise de plus en plus, organisant des actions et des campagnes de sensibilisation, en particulier sur les questions liées à l’esclavage contemporain, aux discriminations ethniques, et aux droits des minorités.
Le rôle de la jeunesse et des mouvements sociaux
La jeunesse, qui constitue la majorité démographique du pays, est particulièrement à la pointe des contestations, confrontée à un chômage élevé, à des conditions économiques difficiles et à un manque de perspectives. Ce vivier de frustrations est un facteur critique pouvant dégénérer en mouvements sociaux larges.
Les syndicats et groupes religieux appellent à un dialogue national pour une meilleure gouvernance des droits humains et une réforme institutionnelle, mais le gouvernement, sous pression internationale, reste prudent.
Enjeux politiques pour le régime en place
Le président Mohamed Ould Ghazouani doit gérer cette tension entre nécessité de réformes et maintien de l’autorité. Le régime a lancé certaines initiatives, comme la mise en place de comités de suivi des droits humains, mais elles sont jugées insuffisantes par la société.
La pression internationale est accrue, avec des sanctions possibles et des appels à l’ouverture démocratique, notamment dans le cadre des partenariats économiques et sécuritaires.
Perspectives de sortie de crise
Pour apaiser la situation, des dialogues nationaux sincères et inclusifs sont nécessaires, ainsi que des engagements clairs sur le respect des droits et des libertés. La Mauritanie pourrait ainsi trouver un chemin de réforme, conditionné à la pression interne comme externe.