Pétrole en chute libre : La Russie au bord de la crise, l’Afrique en alerte

Introduction

La chute des prix du pétrole (-20 % depuis janvier 2025) fragilise les économies exportatrices, de la Russie au Nigeria. Comment les pays africains, déjà confrontés aux surtaxes américaines1, gèrent-ils ce double choc ?

La Russie en difficulté

  • Sanctions et surproduction :
    Les exportations russes sont plombées par le plafond de prix du G7 et la concurrence saoudienne[^1].
  • Conséquences pour l’Afrique :
    Les pays dépendants des investissements russes (Centrafrique, Mali) pourraient voir leurs projets miniers suspendus4.

Nigeria : Tinubu sacrifie-t-il la NNPC ?

  • Réformes controversées :
    Le président nigérian envisage de privatiser des actifs pétroliers pour apurer la dette, malgré les risques sociaux[^2].
  • Dépendance accrue à la Chine :
    Pékin profite de la crise pour renforcer ses contrats miniers au Nigeria, via des prêts garantis par le pétrole6.

Stratégies africaines de résilience

  1. Diversification énergétique :
    Le Maroc mise sur l’hydrogène vert pour réduire sa dépendance aux hydrocarbures2.
  1. Alliances régionales :
    L’Alliance des États du Sahel (AES) négocie des tarifs préférentiels avec la Turquie et les Émirats3.
  1. Négociations avec l’OPEP+ :
    L’Algérie et la Libye plaident pour un relèvement des quotas de production afin de stabiliser les prix[^3].

Conclusion

La chute des cours pétroliers exacerbe les vulnérabilités africaines, mais pousse aussi le continent à repenser son modèle économique. Les initiatives comme la ZLECAf et les partenariats Sud-Sud émergent comme solutions durables.

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