Langues créoles et transmission intergénérationnelle
Le créole martiniquais, parlé par 90 % de la population, fait l’objet de programmes de sauvegarde dans les écoles. Cependant, son usage recule face au français, perçu comme une langue de mobilité sociale. Des collectifs comme Moun Kréyol militent pour son inclusion dans l’administration et les médias7.
Initiatives artistiques :
- Festival de Fort-de-France : Met en avant les contes et musiques traditionnelles (bèlè, chouval bwa).
- Césaire-Morrisson Society : Hommage croisé à Aimé Césaire et Toni Morrison pour explorer les liens littéraires entre Afrique et Caraïbes7.
2. Enjeux socio-économiques : la vie chère et l’autonomie
Stratégies contre l’inflation
Face à une inflation atteignant 8 % en 2025 (due aux coûts d’importation), des solutions locales émergent :
- Circuits courts agricoles : Coopératives comme Péyi Pays vendent des produits locaux à prix réduits.
- Énergies renouvelables : Projets de centrales solaires financés par des investisseurs de la diaspora16.
Défis persistants :
- Chômage des jeunes : 35 % des 18-25 ans sans emploi en Martinique.
- Exode rural : Les campagnes se dépeuplent au profit de zones touristiques1.
3. Actualités et initiatives récentes
Martinique : lutte contre les carrières illicites
La prolifération de carrières minières illégales, qui détruisent les paysages et l’environnement, a conduit à des opérations policières renforcées. Des associations demandent des alternatives économiques pour les ouvriers concernés1.
Guadeloupe : forum économique diaspora-entreprises
Organisé en mars 2025, cet événement a réuni 200 entrepreneurs antillais expatriés pour discuter d’investissements dans les secteurs du numérique et de l’agroécologie1.
Conclusion
Les Afro-descendants antillais, tout en préservant leur riche héritage, doivent relever des défis structurels qui exigent une collaboration étroite entre acteurs locaux et diasporas. Leur avenir dépendra de leur capacité à concilier authenticité culturelle et innovation socio-économique.