Introduction
L’Ouganda franchit une étape majeure dans la transition énergétique africaine en imposant, dès janvier prochain, l’obligation de mélanger l’éthanol produit localement à l’essence. Cette mesure vise à réduire la dépendance aux importations de carburant, stimuler l’agriculture et lutter contre la pollution.
1. Pourquoi cette réforme ?
Le pays, confronté à la volatilité des prix du pétrole et à la pression environnementale, cherche à valoriser ses ressources agricoles (canne à sucre, manioc) pour produire du bioéthanol. Ce carburant renouvelable permet de réduire les émissions de CO2 et de créer des emplois ruraux.
2. Modalités et mise en œuvre
La nouvelle réglementation impose un taux minimum d’incorporation d’éthanol dans l’essence vendue sur le marché national. Les raffineries et distributeurs devront s’adapter, tandis que les agriculteurs sont incités à diversifier leurs cultures.
3. Enjeux économiques et sociaux
Le développement de la filière bioéthanol offre des débouchés aux petits producteurs, renforce la sécurité énergétique et favorise l’innovation. Il crée une dynamique positive pour l’économie rurale et réduit la facture énergétique du pays.
4. Défis et perspectives
La réussite de cette politique dépendra de la capacité à garantir la qualité du carburant, à soutenir les agriculteurs et à investir dans des infrastructures adaptées. La transparence et la lutte contre la corruption seront essentielles pour éviter les dérives.
Conclusion
L’Ouganda montre la voie à l’Afrique de l’Est en matière de transition énergétique. Le bioéthanol pourrait devenir un moteur de développement durable et de souveraineté pour l’ensemble du continent.