Depuis mai 2025, le militant malien El Bachir Thiam est porté disparu après son enlèvement présumé par les services de sécurité, une situation dénoncée par l’ONU qui vient de lancer un appel pressant pour sa libération immédiate. Cette affaire révèle une tension croissante entre les forces de sécurité maliennes et la société civile, dans un contexte où les droits de l’homme sont souvent bafoués dans la lutte contre les groupes terroristes.
Le profil d’El Bachir Thiam, activiste engagé dans plusieurs mouvements sociaux, en fait une figure emblématique des revendications pacifiques, mais aussi une cible dans un environnement politique et sécuritaire sous haute tension. Sa disparition alarme les organisations internationales qui alertent sur le recours accru à la répression et aux violations des libertés fondamentales.
Plusieurs appels se succèdent pour que les autorités clarifient la situation et garantissent un respect strict des normes internationales en matière de traitement des détenus et des militants. Le cas d’El Bachir Thiam cristallise ainsi, à l’échelle du Mali, des questions majeures sur l’équilibre indispensable à trouver entre sécurité nationale et droits humains.
Cette affaire relance le débat sur la réforme des forces de sécurité et sur l’importance d’un dialogue social et politique apaisé, condition sine qua non d’une sortie durable de la crise malienne.