Introduction :
Le 6 avril, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un rapport soulignant une baisse de 15 % des décès liés au paludisme en Afrique subsaharienne depuis 2020. Cependant, des obstacles majeurs subsistent, notamment la résistance aux insecticides et l’accès inégal aux traitements.
Progrès notables :
Des pays comme le Rwanda et le Ghana ont réduit de moitié leur incidence du paludisme grâce à des campagnes de distribution de moustiquaires imprégnées et à l’utilisation de drones pour cartographier les zones à risque. Le vaccin RTS,S, déployé dans plusieurs régions, montre une efficacité prometteuse chez les enfants de moins de 5 ans.
Obstacles structurels :
En zone rurale, l’absence d’infrastructures sanitaires et les croyances traditionnelles entravent souvent la prévention. Au Mali, par exemple, 40 % des cas ne sont pas diagnostiqués en raison du recours prioritaire aux guérisseurs locaux.
Initiatives innovantes :
Des startups africaines développent des solutions pour combler ces lacunes. Au Kenya, l’application M-Tiba permet de géolocaliser les centres de dépistage et de financer des traitements via mobile money.
Conclusion :
Si les avancées sont encourageantes, la lutte contre le paludisme nécessite un renforcement des systèmes de santé publique et une collaboration accrue entre gouvernements, ONG et secteur privé.