l’ONU dénonce le « choix délibéré » d’Israël de priver Gaza de moyens de survie – crise humanitaire aggravée

Une déclaration choc qui secoue la communauté internationale

Le 4 juin 2025, l’Organisation des Nations unies a lancé un cri d’alarme inédit : selon ses rapports, Israël mènerait une politique de « choix délibéré » visant à priver la population de Gaza « des moyens de leur survie ». Cette accusation, portée par plusieurs agences onusiennes, intervient alors que la bande de Gaza traverse l’une des pires crises humanitaires de son histoire récente, marquée par des pénuries d’eau, de nourriture, de médicaments et d’électricité.

Le contexte d’une crise humanitaire sans précédent

Depuis plusieurs mois, les combats entre Israël et le Hamas se sont intensifiés, provoquant des destructions massives d’infrastructures civiles et une dégradation dramatique des conditions de vie des Gazaouis. Les hôpitaux fonctionnent à flux tendu, les écoles servent d’abris de fortune et l’accès à l’eau potable est devenu un luxe pour des centaines de milliers de familles. Les ONG présentes sur le terrain alertent sur la montée de la malnutrition, la propagation des maladies et l’effondrement du système sanitaire.

Les accusations de l’ONU : des faits documentés

Dans son rapport, l’ONU accuse Israël d’avoir mis en place des restrictions systématiques sur l’entrée des biens essentiels à Gaza, notamment les carburants, les équipements médicaux et les matériaux de construction. Selon Martin Griffiths, secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, « il ne s’agit pas seulement de dommages collatéraux, mais d’une politique assumée visant à exercer une pression maximale sur la population civile ». L’ONU évoque également l’utilisation de coupures d’électricité comme arme de guerre, aggravant la vulnérabilité des hôpitaux et des infrastructures vitales.

La réaction d’Israël et de ses alliés

Face à ces accusations, le gouvernement israélien dément toute volonté de cibler les civils et affirme que les restrictions visent à empêcher le réarmement du Hamas. Tel-Aviv rappelle que des corridors humanitaires sont ouverts régulièrement et que l’aide internationale est autorisée sous contrôle strict. Les États-Unis, principal allié d’Israël, appellent à la retenue mais soutiennent le droit d’Israël à se défendre face aux attaques du Hamas.

Les conséquences pour la population de Gaza

Pour les 2,2 millions d’habitants de Gaza, la situation est devenue intenable. Selon l’UNRWA, plus de 80 % de la population dépend désormais de l’aide humanitaire. Les coupures d’eau et d’électricité se multiplient, les prix des denrées explosent et les familles sont contraintes de faire des choix impossibles entre se nourrir, se soigner ou se protéger. Les enfants, premières victimes du conflit, souffrent de traumatismes psychologiques et de retards de croissance.

Le rôle de l’Afrique et de la solidarité internationale

La crise de Gaza suscite une vive émotion en Afrique, où la cause palestinienne bénéficie d’un large soutien populaire et politique. Plusieurs pays africains ont envoyé des aides d’urgence, organisé des collectes de fonds et plaidé pour une intervention internationale. L’Union africaine a appelé à la fin immédiate des hostilités et à la levée du blocus, rappelant que « la dignité humaine ne connaît pas de frontières ».

Les enjeux pour le droit international humanitaire

L’accusation de « choix délibéré » de priver une population de ses moyens de survie pose la question du respect du droit international humanitaire. Des juristes et des ONG appellent à l’ouverture d’enquêtes indépendantes et à la saisine de la Cour pénale internationale. Ils rappellent que la protection des civils est un principe fondamental du droit des conflits armés et que toute violation doit être sanctionnée.

Quelles perspectives pour la paix ?

La crise humanitaire à Gaza rend toute perspective de paix plus lointaine. La radicalisation des positions, la méfiance mutuelle et la souffrance des populations alimentent un cycle de violence sans issue. Pour de nombreux analystes, seule une solution politique, impliquant la levée du blocus, la reconstruction de Gaza et la relance du processus de paix, pourra mettre fin à la spirale de la crise.

Conclusion : urgence d’une mobilisation globale

La dénonciation par l’ONU du « choix délibéré » d’Israël de priver Gaza de moyens de survie est un appel à la conscience du monde. Pour l’Afrique, il s’agit de renforcer la solidarité, de plaider pour la justice et de contribuer à la recherche d’une paix durable. La renaissance africaine passe aussi par la défense des droits humains et la mobilisation contre toutes les formes de violence et d’injustice.

Related posts

Trump suspend les visas pour 12 pays africains : répliques, enjeux et conséquences mondiales

Reims endeuillée par un incendie meurtrier, la sécurité des logements sociaux en question

Inde – New Delhi confrontée à une vague de chaleur historique et à des coupures d’eau