L’OMS alerte sur une nouvelle souche grippale – le spectre d’une pandémie 2.0

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme. Une nouvelle souche grippale, identifiée en Asie du Sud‑Est et baptisée H5N8‑X, présente des mutations préoccupantes. Si le virus ne semble pas encore transmissible d’humain à humain à grande échelle, les experts redoutent un scénario de pandémie semblable à celui du Covid‑19.

Depuis le début de 2025, des cas ont été détectés en Indonésie, au Vietnam et dans certains pays africains liés par routes commerciales. Les autorités sanitaires renforcent la surveillance. Le Nigeria et le Kenya isolent les zones portuaires, tandis que l’Union africaine active son Centre africain de contrôle des maladies (CDC‑Africa).

Cette vigilance s’explique par les leçons encore fraîches du Covid. Les États africains ont amélioré leurs infrastructures de veille, mais leur système reste vulnérable : manque de laboratoires, faible coordination et dépendance aux fournisseurs de vaccins étrangers. En cas de nouvelle crise mondiale, les retards d’approvisionnement referaient surface.

L’OMS prône une approche concertée, inspirée de la “santé unique” intégrant humains, animaux et écosystèmes. Car cette grippe mutante serait liée à l’intensification des élevages industriels et à la destruction des zones humides, véritables réservoirs biologiques.

Les laboratoires européens et asiatiques travaillent déjà sur un vaccin expérimental, tandis que l’Union africaine prépare un mécanisme d’achat groupé similaire à celui mis en place pendant le Covid‑19. L’objectif : éviter la course égoïste aux doses.

Au‑delà de l’aspect médical, cette alerte réactive un débat politique : le monde a‑t‑il vraiment tiré les enseignements de 2020 ? La préparation sanitaire mondiale reste morcelée, et les inégalités vaccinales persistent.

Pour l’Afrique, l’enjeu est de passer d’une posture de victime à celle d’acteur scientifique. Le continent dispose désormais d’instituts puissants – Pasteur Dakar, Biovac (Cape Town), Institut Marien Ngouabi (Congo). S’ils obtiennent le soutien politique et financier nécessaire, ils pourraient devenir des centres de réponse rapide pour les prochaines urgences sanitaires.

Le spectre d’une pandémie 2.0 plane, mais le monde n’est plus le même : l’Afrique, forte de son expérience et de ses capacités croissantes, ne compte plus attendre les vaccins – elle veut les fabriquer.

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