L’année 2025 marque une étape importante pour la santé publique en Afrique, avec des progrès notables dans la lutte contre les maladies infectieuses, l’amélioration des infrastructures sanitaires et l’accès aux soins. Toutefois, le continent doit encore relever de nombreux défis pour garantir une couverture sanitaire universelle et répondre aux besoins croissants d’une population jeune et en forte croissance.
Progrès dans la lutte contre les maladies infectieuses
Les campagnes de vaccination contre la poliomyélite, la rougeole et le paludisme ont permis de réduire significativement la morbidité et la mortalité liées à ces maladies. L’introduction de nouveaux vaccins, notamment contre le virus Ebola et la fièvre jaune, a renforcé la prévention dans les zones à risque.
La gestion de la pandémie de Covid-19 a également permis de renforcer les systèmes de surveillance et de réponse rapide aux épidémies, avec la mise en place de centres de traitement et la formation du personnel médical.
Renforcement des infrastructures sanitaires
De nombreux pays africains ont investi dans la construction et la rénovation d’hôpitaux, de centres de santé et de laboratoires. L’amélioration des équipements médicaux et l’accès aux technologies de pointe, telles que la télémédecine, contribuent à une meilleure prise en charge des patients, notamment dans les zones rurales.
Défis persistants : accès aux soins et ressources humaines
Malgré ces avancées, l’accès aux soins reste inégal, avec des disparités marquées entre zones urbaines et rurales. Le manque de personnel médical qualifié, la pénurie de médicaments essentiels et les difficultés d’approvisionnement freinent la qualité des services.
La formation et la rétention des professionnels de santé sont des priorités pour renforcer les capacités nationales. Par ailleurs, la santé maternelle et infantile demeure un enjeu majeur, avec des taux de mortalité encore élevés dans plusieurs pays.
Nouvelles menaces sanitaires et préparation aux crises
L’émergence de maladies non transmissibles, telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires, impose une adaptation des systèmes de santé. La prévention, la sensibilisation et la promotion d’un mode de vie sain sont essentielles pour répondre à ces défis.
La préparation aux crises sanitaires, notamment les épidémies et les catastrophes naturelles, nécessite une coordination renforcée entre les États, les organisations internationales et les acteurs locaux.