Une erreur qui fait scandale
Le 13 juin 2025, l’armée israélienne a publié sur son site officiel une carte de l’Inde comportant plusieurs erreurs géographiques, notamment la non-inclusion du Cachemire et la modification de frontières sensibles. L’incident, rapidement repéré par les internautes et relayé par les médias indiens, a suscité une vive polémique à New Delhi.
Réactions officielles et excuses israéliennes
Le ministère indien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur d’Israël pour exiger des explications.
Dans un communiqué, l’armée israélienne a présenté ses « excuses les plus sincères » et promis de corriger la carte immédiatement.
Le Premier ministre indien a appelé à « éviter toute provocation inutile » et à « respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Inde ».
Un contexte diplomatique sensible
L’incident intervient alors que les relations entre l’Inde et Israël sont au beau fixe, avec des coopérations dans la défense, l’agriculture et la technologie.
Mais la question du Cachemire reste un sujet hautement sensible pour New Delhi, qui ne tolère aucune remise en cause de ses frontières.
Des partis d’opposition et des groupes nationalistes ont manifesté devant l’ambassade d’Israël, réclamant des excuses publiques et le respect du droit international.
Les réseaux sociaux s’enflamment
Sur X (ex-Twitter), le hashtag #RespectIndianBorders a été partagé des millions de fois.
Des internautes indiens ont rappelé d’autres cas similaires, où des entreprises ou des institutions étrangères avaient publié des cartes erronées, provoquant des crises diplomatiques.
Analyse et perspectives
L’incident de la carte erronée montre à quel point la géographie reste un enjeu politique et identitaire majeur en Asie du Sud.
Si la crise semble désamorcée grâce aux excuses israéliennes, elle rappelle la nécessité pour les acteurs internationaux de faire preuve de vigilance et de sensibilité dans la représentation des frontières.
Les experts estiment que l’incident n’aura pas de conséquences durables sur la coopération entre l’Inde et Israël, mais il restera comme un avertissement sur la puissance des symboles et la rapidité des réactions à l’ère des réseaux sociaux.