Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, Israël a mené une série de frappes aériennes d’envergure contre des installations militaires et nucléaires en Iran, marquant un tournant majeur dans la confrontation régionale autour du programme nucléaire iranien. Selon les autorités israéliennes, cette opération, qualifiée de « préventive », visait à neutraliser ce que l’État hébreu considère comme une menace existentielle : la capacité de l’Iran à se doter de l’arme nucléaire.
Des explosions puissantes ont été rapportées dans plusieurs quartiers de Téhéran ainsi qu’à Natanz, site emblématique de l’enrichissement d’uranium iranien. L’armée israélienne a confirmé avoir ciblé « le cœur du programme nucléaire militaire » de l’Iran, notamment les infrastructures d’enrichissement et les centres de recherche associés. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré que l’opération durerait « autant de jours que nécessaire pour éliminer cette menace ».
L’attaque a également coûté la vie au général Hossein Salami, chef des Gardiens de la révolution, figure clé du dispositif militaire iranien, selon les agences de presse Mehr et Tasnim. Des victimes civiles, dont des femmes et des enfants, ont été signalées dans des immeubles résidentiels touchés par les frappes, d’après la télévision d’État iranienne.
En réponse à cette offensive, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a décrété l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire, anticipant une riposte immédiate de l’Iran sous forme de missiles ou de drones. Les autorités iraniennes ont suspendu le trafic aérien à l’aéroport international Imam Khomeini de Téhéran, tandis que la défense anti-aérienne a été placée en alerte maximale.
Cette opération survient dans un contexte de tensions croissantes, alors que les négociations sur le nucléaire iranien entre Washington et Téhéran sont dans l’impasse. Le président américain Donald Trump avait mis en garde contre une possible intervention israélienne, tout en réaffirmant son engagement à privilégier la voie diplomatique. Les États-Unis ont officiellement déclaré ne pas avoir participé à l’attaque et ont appelé à la retenue, tout en assurant vouloir protéger leurs forces dans la région1234.
Les conséquences géopolitiques et économiques de cette attaque sont immédiates : les marchés pétroliers ont réagi par une flambée des prix, reflétant la crainte d’une escalade régionale majeure. La communauté internationale redoute désormais un engrenage de représailles qui pourrait embraser tout le Moyen-Orient.